@njama
bonjour, je voudrai préciser le fait suivant il n’y a pas de différence entre belligerant et cobelligerant
: co-belligerant : Qui, au cours d’une guerre, combat aux côtés d’un ou plusieurs autres, sans qu’une alliance formelle ait été conclue entre eux. Des nations cobelligérantes
livraison de chars , Macron avait déclaré qu’il
s’agissait d’une « ligne rouge » qui, si elle était franchie, ferait des
puissances de l’OTAN des « co-belligérants. »
cette ligne rouge que macron avait tracé lui-meme il faut de la franchir
je copie ci-dessous un article que je viens de déposer en modé sur la question
La réforme des retraite à tout prix, y compris au prix d’une guerre avec la Russie
Macron a confirmé sa
réforme des retraites pour 2023 dans son discours du nouvel an et à
peine quelques jours plus tard il annonce la livraison de chars français
à l’Ukraine.
Ce président nous avait
habitué à la duplicité, mais il s’agit là d’une dangereuse fuite en
avant de Macron, qui n’hésite pas à franchir la ligne rouge qu’il a
lui-même tracé et a placé de facto la France en état de co-belligérance
avec la Russie et ce, pour tenter de faire passer sa réforme des
retraites, car rien dans l’évolution de la situation mondiale ne peut
éclairer les raisons du revirement politique opéré par Macron, rien
excepté une question de politique intérieur.
Ce président honnit n’est
pas en situation de pouvoir imposer sa réforme des retraites, c’est
pourquoi il a besoin de créer une situation lui permettant de décréter
un nouvel état d’urgence pour faire taire la contestation que soulèvera
inévitablement sa réforme. Quoi de mieux que la guerre pour aboutir à
ses fins, et livrer des chars à l’Ukraine place de fait la France en
co-belligèrance, c’est à dire en situation de guerre avec la Russie,
c’est ce que Macron affirmait lui-même il y a à peine quelques mois.
En effet, en mars 2022,
lorsque Boris Johnson, a soutenu la demande de M. Zelensky de livrer des
chars de l’OTAN à l’Ukraine, Macron a refusé. Il avait déclaré qu’il
s’agissait d’une « ligne rouge » qui, si elle était franchie, ferait des
puissances de l’OTAN des « co-belligérants. »
C’est dans ce contexte de
guerre avec la Russie qu’il faut placer les appels de Macron lors de son
discours du nouvel an à « l’unité de la nation » pour ne pas céder à
« l’esprit de division », ’’pour affronter 2023 en pays uni et solidaire".
Autrement dit, tous devront s’aligner comme de bons petits soldats
obéissants , et comment combattre alors la réforme des retraite ?
Le revirement complet de
Macron au sujet de la livraison d’armes ’’offensives ’’ à l’Ukraine
semble uniquement justifié par les besoins de Macron de museler toute
contestation à sa politique anti-ouvrière.
Les discours de Macron de
début janvier sont incompréhensibles si on les compare aux discours
antérieurs : encore en décembre, Macron a déclaré qu’il avait deux
« lignes rouges » sur les livraisons d’armes : que cela n’affecte pas la
capacité de la France à se défendre, et que cela ne fasse pas de Paris
un co-belligérant dans la guerre.
Souvenons nous qu’en 2019,
Macron avait déclaré dans une interview à ’’The Economist’’ que l’OTAN
était « en état de mort cérébrale ». Il avait ajouté que la politique
américaine à l’égard de la Russie était déséquilibrée, ajoutant : "Quand
les États-Unis sont très durs avec la Russie, a déclaré le président
français, c’est une forme d’hystérie gouvernementale, politique et
historique’’.
Le 28 mars 2022, le New
York Times a écrit : "Personne ne peut accuser le président Emmanuel
Macron de lésiner sur les efforts pour éviter, désamorcer ou arrêter la
guerre de la Russie en Ukraine." En février et mars, il s’est entretenu
avec Zelensky et Poutine et a affirmé que son objectif était de
« garantir un cessez-le-feu, puis le retrait total des troupes. »
Macron semblait plus
modéré que l’ hystérique anti-russe Boris Johnson jusqu’à ce début
janvier, du moins dans sa posture ’’médiatique’’, et brutalement, sans
aucun signe annonciateur, Macron place la France en état de
co-belligérance jusqu’à la victoire contre la Russie. Est-ce une
exagération que d’affirmer que Macron est réellement prêt à tout pour
aboutir à sa réforme des retraites, y compris à une entrée en guerre
avec la Russie et à une escalade vers une guerre nucléaire totale ?