@Francis, agnotologue
Je ne sais
pas..Il est clair qu’un ordinateur ne peut exécuter que des traitements sur
des données d’entrée qui sont ultimement des nombres.
Le PREMIER
problème d’un programmeur (et souvent le plus difficile) est toujours de
représenter les données du problème étudié, c-a-d., établir une correspondance
entre le problème étudié et une représentation mathématique, elle-même représentable
des nombres. Cette démarche a ses limites. Prenons un exemple hyper-simple : la
notion de température. Un ordinateur peut stocker en mémoire la température
d’un objet... voire de milliards d’objets. Il est imbattable à ce « jeu ».
Mais la notion de température lui échappe totalement parce que c’est un concept
lié à la notion d’équilibre thermodynamique dans un ensemble, disons de
particules. Il peut donc calculer les températures dans un système complexe de
façon stupéfiante, mais il ne peut pas se poser lui-même des questions liées au
concept de température. Pour y arriver, le programmeur devrait arriver à
représenter la notion de température qui est une notion plus abstraite d’équilibre
thermodynamique.
Le problème fondamental est que plus l’on « monte » en
abstraction, plus on est QUALITATIF, et donc moins on peut représenter par des paramètres
chiffrés la question étudiée, seule chose que l’ordinateur peut manipuler. Je
ne peux pas en écrire plus. Ma réponse est limitée à 1500 caractères (je crois)
et un livre ne suffirait pas !