@pemile
La fourmi de Langton est l’exemple parfait qui prouve ce que j’écris où il n’y a aucun comportement émergent réel, mais seulement en donne l’illusion. Ceci, par le fait que le calcul du mouvement pour aller directement à un résultat paritel du mouvement demande infiniment plus de ressources, d’énergie que de suivre pas à pas le mouvement de la fourmi pour aller au résultat choisi, où au final il s’agit de savoir s’il y a une récurrence ou non.
Essayez donc de trouver la formule permettant de donner le chemin parcouru à la fourmi à n’importe quel moment ! C’est en fait le même principe que pour les nombres premiers, c’est par définition impossible, il faut d’abord faire la factorisation, après, ce sera toujours pareil. Ainsi, une fois connu le chemin de la fourmi, celui-ci sera toujours identique et il n’y aura plus aucune émergence, sauf si vous changez une valeur comme une case noire sur un damier blanc, alors le chemin sera premier parce que la situation ne sera plus identique.
En fait, la fourmi obéit strictement au programme en tournant d’un quart de tour, donc, tourne en spirale et l’humain s’arrête de chercher que lorsque le chemin emprunté par la fourmi devient récurrent, car alors celui-ci n’a plus d’intérêt pour l’expérience. Mais on voit bien que la fourmi obéit strictement au programme et l’émergence n’est qu’une illusion liée à l’impossibilité de donner une formule permettant d’aller à n’importe quel moment du chemin emprunté par la fourmi,
C’est comme dire que le résultat du loto est une émergence, on peut le voir ainsi ou non, tout dépend de ce que l’on entend par le mot émergence. Le résultat du loto est pratiquement toujours différent car les conditions initiales sont quasiment toujours différentes, mais au final, il y aura toujours le même nombre de boule qui sortiront !
sur wikipedia il est écrit au début « L’émergence est un concept philosophique formalisé au xixe siècle et qui peut être grossièrement résumé par l’adage : « le tout est plus que la somme des parties ». Il s’oppose au réductionnisme comme aux doctrines dualistes »*
Ce qui est factuellement faux car les parties d’un tout peuvent êtres l’une par rapports aux autres soit convergentes, soit divergents ou indifférentes l’une à l’autre faisant que le tout ne peut pas avoir une moyenne supérieure à la somme des parties. Parfois oui, parfois non, mais au final, la somme des parties est toujours égale au tout.