@Francis, agnotologue
On peut effectivement considérer que les vaccins ARN sont une technologie qui était encore au stade expérimental lorsque ces vaccins ont été déployés il y a deux ans. C’est pourquoi on peut comprendre les réticences voire les oppositions, il y a eu prise de risque, et les pressions pour la vaccination généralisée et les rappels rapprochés ont été abusives.
Par contre il est totalement faux de prétendre que le contenu est ’’secret’’, il est au contraire publié, et vérifié par des labos dans le monde, c’est du reste ainsi que des anomalies de fabrication ont pu être détectées sur certains lots (limaille due à l’encapsulage détecté au japon par exemple).
Je condamne par ailleurs le favoritisme suspect envers certains laboratoires qui ont bénéficié d’un quasi monopole à tarif abusif.
Concernant le principe d’un vaccin, c’est vous qui faites un blocage en restant crispé sur les technologies historiques, alors que des vaccins basés sur des extraits de l’agent infectieux et les vaccins à ADN porté par virus vecteur ont déjà complété la panoplie depuis des années. La technologie ARN est une évolution de plus, c’est tout. Le principe fondamental reste bien d’inoculer un ou des ’’antigènes’’ caractéristiques de l’agent infectieux, pour le faire mémoriser par le système immunitaire et l’entrainer à produire des anticorps. Ici, la variante est que ce n’est pas directement l’antigène, mais le fragment de code pour le générer dans la cellule. L’expression ’’vaccin génétique’’ est alors adaptée et descriptive, inutile d’orthographier vaxin, vaksin ou que sais-je encore.
Ce n’est en aucun cas ma ’’tentative de récupération’’ (c’est une formule purement polémique), mais l’état actuel de la science sur cette question, contestée par des dissidents minoritaires, dont Perronne et c’est son droit (je ne fais pas partie des excommunicateurs ...pas plus que des obscurantistes de tous poils).