Bonjour alinea,
Je comprends ton amertume, je la ressens complètement.
On a envie de tout rejeter, de tout « foutre » dans un grand sac poubelle...
Mais tout de même, je ne voudrais pas revenir au début du XXe siècle en ce qui concerne, par exemple, la situation de la femme ou des très pauvres.
Ma grand mère, veuve dès 1913, trois enfants à charge, (mon père avait 3 ans), les a élevés avec le jardin, les volailles et les chèvres. Elle n’a eu aucune retraite et a vécu avec nous jusqu’à sa mort. Elle avait pourtant tant travaillé !
C’est bien dommage que les « bonnes » avancées sociétales durant le XXe siècle soient pourries par toutes les choses dont tu parles. Qu’a-t-on fait de l’humanisme, de la liberté, du partage, et même de l’amour de soi ???
Où que l’on pose son regard, on est dégoutés.
Heureusement (juste un peu) nous avons la chance, toi et moi, et quelques autres, de vivre un peu à l’écart des villes, de pouvoir juger, de pouvoir souffrir de la situation, de pouvoir intellectualiser les déboires de cette société de fausse abondance, d’égoïsme et de gaspillage !