@véronique
"En France, n’importe quel agriculteur raisonnable va évaluer la quantité
de tel ou tel produit « chimique » ou pas chimique, peu importe, au
regard des divers risques encourus. Et bien sûr, l’idée c’est d’en
utiliser le moins possible, parce que ça coûte cher.«
De fait ! Certains pays d’Afrique sont revenus aux techniques bios ou traditionnelles en raison des prix des intrants chimiques.
»Mais ces produits sont très utiles. ... Les produits utilisés doivent avoir obtenu une autorisation de mise sur
le marché, il y a donc des contrôles en amont qui permettent de
connaître la dangerosité des produits et de fixer les normes
d’utilisation, justement pour éviter d’empoisonner tout le monde,
humains, animaux, petites bêtes du sol. «
Je ne nie pas leur utilité, mais l’immense majorité de ces produits trouvent en »bio« leur alternative (purins d’ortie, de prêle, de consoude, de grande bardane, vinaigre blanc, ...) et parfois bien meilleur marché. Quant aux contrôles et autres agréments €uropéens ou français, ils relèvent pour large part du lobbyisme des industries chimiques auquel tant les autorités €uropéennes que la FNSEA s’avèrent des plus perméables, au détriment tant du producteur agricole exposé que du consommateur final.
»Pour ce qui est de la qualité, le bio ne garantit rien et n’est pas meilleur sur le plan nutritionnel."
Je ne dis pas qu’il le garantit dans tous les cas, mais je vous invite franchement à faire le test du poivron (dès que la saison s’y prête), quand certains de ceux proposés par la grande distribution ne passent pas la semaine. Mais bon, je ne prétend pas non plus que tout ce qui est produit par le maraîchage classique équivaut à de la merde : tout dépend d’un producteur à l’autre, et on peut tout à fait raisonnablement consommer ce que le producteur n’hésite pas à consommer lui-même.
Et de toute manière comme je l’ai déjà écrit plus haut, il convient avant tout pour s’assurer de la qualité de privilégier les circuits courts (marchés, épiciers se fournissant localement, producteurs et petites coopératives agricoles, ...) par rapport aux grandes surfaces.
Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations ! 