La filière bio menacée...
Encore une filière en difficulté face à l'inflation...
"Les produits bio sont-ils en train de s'effacer des rayons de supermarché, faute de clients ?
Je l'ai constaté moi-même au rayon bio du supermarché : peu de gens le fréquentent, c'est un lieu quelque peu déserté.
Face aux prix qui augmentent, ces derniers mois, nombreux sont les acheteurs à y renoncer...
C'est regrettable car l'agriculture bio respectueuse de l'environnement devrait être la préférée des consommateurs...
"On va vers le moins cher, vu que maintenant c'est dur... on n'a plus le budget qu'on avait avant. On fait attention à tout, maintenant." explique une cliente.
"C'est trop cher, c'est inabordable..."commente une autre...
"C'est vrai que là on regarde un peu les prix qui sont bas tarif, et ce serait bien qu'il y ait un effort sur les prix du bio..." déclare une autre encore.
Depuis le début de l'année, les ventes de produits bio en grande surface ont chuté : moins 7,8%, une tendance aux lourdes conséquences pour les producteurs qui fournissent les grandes surfaces.
Sur son exploitation en Bretagne, Ludovic Caresmel, maraîcher bio, a vu ses commandes s'effondrer. Presque toutes ses cultures de mâches sont en train de pourrir en plein champ et doivent être détruites.
Au total, 15% de son chiffre d'affaires en moins.
Une crise du bio dont la hausse des prix ne serait pas la seule raison...
Dans une lettre ouverte, trois fédérations de producteurs bio accusent la grande distribution de "se désengager du marché bio". Les enseignes assurent toujours acheter autant de bio, mais s'adapter à la demande des clients.
"Les distributeurs ne sont pas des philanthropes, ils cherchent à vendre ce que le consommateur veut. En ce moment, en France, le bio se vend moins bien. Donc, les distributeurs le mettent moins en avant." dit un expert de la grande distribution.
Des produits qui subiraient aussi la concurrence d'autres labels comme Zéro résidu de pesticides ou Haute valeur environnementale qui sont moins exigeants à produire et surtout moins chers."
C'est vraiment inquiétant car le bio respectueux de l'environnement doit être préservé pour le bien de notre planète. C'est là un enjeu majeur...
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2022/12/la-filiere-bio-menacee.html
Source :
76 réactions à cet article
-
« C’est vraiment inquiétant car le bio respectueux de l’environnement doit être préservé pour le bien de notre planète. C’est là un enjeu majeur... »
Plusieurs sottises par mot et par « idée » (si on peut dire) dans une seule phrase tient du record, mais c’est décourageant pour quiconque voudrait corriger. Par contre, Flaubert aurait sans doute été heureux de faire figurer cette pépite dans le « dictionnaire des idées reçues », la deuxième partie de son « encyclopédie de la bêtise humaine » qui commence par « Bouvard et Pécuchet ».
.
-
@paparazzo
Cher monsieur, les insultes ne sont pas des arguments... j’attends les vôtres, si c’est possible...
-
-
@paparazzo
ce n’est pas une insulte d’appeler une oie une oie
ce qui serait une insulte serait de traiter d’oie un aigle ! -
@paparazzo
Toujours pas d’arguments... vous êtes à sec...
-
-
@rosemar
Mais c’est affreux, chère madame !
Ca doit être encore la faute à Poutine, bien sûr.
Pourtant la Russie est en train de passer au premier rang pour les produits bio ? -
Message à tous,
Dans le train Nouvel Ordre Mondial qui s’instaure, a contrario du film Snowpiercer (2013) certains sont même heureux de manger de l’insecte dans le dernier wagon !
-
@Yann Esteveny
Rosemar sera sans doute heureuse d’apprendre que les grillons que nos bienfaiteurs veulent nous faire ingérer en toute discrétion seront « bio »...
Je doute fortement que le grillon soit au menu à l’Elysée ( faites ce que je dis mais pas ce que je fais...)
-
Le bio est à l’écologie ce que le cacher est au judaïsme et le halal à l’islam : une nourriture produite conformément à des dogmes religieux.
.
-
@Attila
Vous ne consommez pas de produits bio ?
-
@Attila
... quand le produit correspond bien à l’étiquette
-
@rosemar
Ça m’arrive quand je ne trouve pas l’équivalent habituel. Mais l’appellation « bio » ne me fait ni chaud ni froid, n’étant pas croyant. Il m’arrive aussi d’acheter du halal..
-
@rosemar
Du vrai bio il n’en existe pas beaucoup, quand les cultures maraîchères sont cultivées a l’air libre , régulièrement plusieurs fois par an se déversent sur nos sols du sable venant d’Algérie (Reggane,Colom-béchar etc) ou ont eût lieu les essais nucléaires ,ce sable contient souvent du césium 137 ce que nos gouvernants savaient mais se gardaient bien d’informer la population.
https://www.algerie-eco.com/2021/02/27/quand-le-sable-du-sahara-rappelle-a-la-france-ses-essais-nucleaires-en-algerie/ -
@Attila
« Dimanche, six mois après avoir été le premier pays au monde à prendre le cap d’une agriculture 100% bio, le Sri Lanka a fait machine arrière, en annonçant la levée de l’interdiction de tous les produits agrochimiques, y compris les herbicides et les pesticides. Objectif : éviter que le pays, déjà en grande difficulté, ne plonge dans une crise majeure. »
Premier pays au monde passé à l’agriculture 100% bio, le Sri Lanka fait machine arrière et réintroduit les pesticides.
-
@roby
Il en existe ! Pour ma part, je fais la différence entre bio et non bio : un goût bien meilleur, plus naturel, un mieux être...
-
@Attila
Le lien ne fonctionne pas...
-
@rosemar
Je n’ai pas écrit qu’il n’en existait pas mais que du vrai bio c’était rare .
-
arguments :
— « bio » veut dire « vie » et non pas « naturel »
— le label « bio » est déterminé par un cahier des charges à respecter dans la production, sans rapport avec la qualité du produit final
— bio n’est pas équivalent de « respectueux de l’environnement », notion qui, d’ailleurs reste à définir pour savoir si on parle de décor, d’assainissement ou de nature : une ville est totalement irrespectueuse de l’environnement, surtout si les maisons sont dotées de climatiseurs
— c’est qui « le bien de la planète » ? qu’elle contenue de tourner ? vous ne voudriez pas parler du bien ou de l’avenir de l’humanité, par hasard ?
-« c’est là un enjeu majeur » est le type même de langage creux qu’on peut coller à toutes les sauces sans signifier quoi que ce soit, comme on dirait « ainsi soit-il »
— etc. etc.
-
@paparazzo
parce que l’avenir de l’humanité ne serait pas lié à l’avenir de la planète sur laquelle nous vivons ?
Par expérience, je préfère les produits bio aux autres : le goût, le bien-être, etc. -
@paparazzo
« Agriculture biologique : Mieux connaître les principaux labels bios
Qu’est-ce qu’un label bio ?
Pour rappel, l’agriculture biologique est une agriculture qui se veut respectueuse de la nature et du bien-être animal.On distingue les produits issus de l’agriculture biologique par des labels : un label est un signe distinctif apposé sur le produit afin de garantir aux consommateurs que ledit produit respecte un ensemble de critères définis dans un cahier des charges (1).
Les 7 principaux labels bios
#1 Le label AB
Le label AB est le principal label bio français. Il a été créé en 1985 pour permettre aux français de distinguer les produits d’agriculture biologique des produits d’agriculture conventionnelle.Ce label garantie que les produits sont :
sans OGM ;
composés d’au moins 95% d’ingrédients issus d’un mode de production biologique (c’est-à-dire que l’agriculture et l’élevage sont respectueux des équilibres naturels, de l’environnement et du bien-être animal) ;
et que le produit a été certifié par un organisme de contrôle agréé par l’Etat. » -
-
@paparazzo
« Que la nourriture soit ta médecine ». ça vous dit quelque chose ?
-
@paparazzo
On est ce qu’on mange...
C’est du bon sens...
-
@rosemar
« On est ce qu’on mange... »
Absolument ! -
@Samson
ma chienne labrador a toujours mangé des croquettes(va savoir ce qu’il y a là dedans ?)et un peu de nos assiettes, non bio, faut pas être con tout de même
elle s’est éteinte de sa belle mort à 19 ans
curieux non ? -
@joletaxi
« ... et un peu de nos assiettes, non bio, faut pas être con tout de même »
A bien vous lire et si même certaines prédispositions individuelles y aidant indubitablement, la qualité de l’alimentation ne suffit à tout expliquer, elle n’en participe pas moins à éclairer le niveau de vos propos ! -
-
-
@rosemar
Les Ukrainiens, de vrais nazis qui ont exterminé un sacré paquet de juif.
Ca n’a aucun rapport mats comme c’est Simone Veil qui l’avair dit, je pense que c’est bon pour votre comprenette
https://crowdbunker.com/v/ZNC2rkXz9p -
-
@rosemar
Ca vous fait mal au cul, n’est-ce pas ?
Encore une autre :
https://crowdbunker.com/v/XdJvDFN4DT -
Dis donc, rosemar, si tu veux sauver l’Ukraine il faut te dépêcher !
Tu peux encore t’engager mais fais vite : Dans une semaine ton centre de formation militaire sera déplacé à Magadan, en extrême-orient...
-
@rosemar
L’augmentation des prix des fruits et légumes est liée à l’augmentation des prix des engrais chimiques et des pesticides, nous dit-on. (Un résultat des sanctions imposées à la Russie par vos dirigeants éclairés, mais ce n’est pas le sujet.)
Posez-vous donc la question : qu’est-ce qui justifie l’augmentation des prix des fruits et légumes bios prétendument produits sans ces engrais chimiques et pesticides qui ont vu leurs prix grimper ? Ne devrait-on pas s’attendre au minimum à ce que le prix des produits bios augmente beaucoup moins que celui des produits non bios ?
Qu’est-ce qu’ils ont de bios ces fruits et légumes dont le prix augmente en même temps que celui des engrais chimiques et des pesticides ?
-
@SilentArrow
Il faut savoir qu’il existe aussi une spéculation sur les produits alimentaires... ce qui aggrave le problème...
-
@SilentArrow
Des acteurs financiers ont contribué à faire monter les prix... les matières premières, les céréales, le riz, le blé et d’autres sont cotés en bourse.
Les acteurs ont stocké ces produits pour créer des hausses artificielles... -
@SilentArrow
à 13 minutes, 50 secondes...
-
@SilentArrow
Et c’est scandaleux !
-
@rosemar
Et c’est scandaleux !
Votre gouvernement, à la solde des forces atlantistes et financières, jauge votre capacité à gober des bobards et à accepter l’inacceptable et ne va s’arrêter que là où vous l’arrêterez. Sans un réveil inespéré des populations, l’Europe est foutue. et c’est bien triste.
C’est mal parti et je ne me fais guère d’illusions.
-
@rosemar
ha , un autre marronnier, décidément votre vie est un long chemin arboré
quelle désolation
comment s’établit un prix ?
sans spéculateurs, pas d’investisseurs, sauf dans une économie planifiée, dont les succès ont fait des millions de morts
-
- @rosemar
Des acteurs financiers ont contribué à faire monter les prix
-----------> en réalité c’est plutôt le contraire. Les acteurs financiers ont contribué à faire baisser les prix, durant des dizaines d’années. Les prix actuels sont normaux, voire même un peu trop bas encore.
-
@joletaxi
L’économie non planifiée n’a guère de leçons à donner, au rayon des « millions de morts », ça se vaut...
-
@SilentArrow
A rapprocher de la disparition et de l’augmentation de l’huile de rachid qui comme chacun le sait est produite en Ukraine.. L’Ukraine l’autre pays de la caca houette -
@Lynwec
oui, oui... et les licornes..
-
@charclot
Si ça continue, l’Ukraine ne pourra plus produire la mayonnaise européenne.
-
@SilentArrow
une émulsion de graisse de soldats tombés pour la gloireuh de la nation avec un peu d’ypérite une ethi-quiquette amororat et hop le tour est joué... La guerre donne beaucoup d’imagination -
Le bio c’est pas meilleur que l’agriculture traditionnelle. Souvent même moins bon et moins beau.
Les produits de traitement sont nécessaires pour de bonnes et belles production, comme le savon est nécessaire à l’hygiène.
Vous buvez de l’eau non traitée ?
Sans traitement fongicide et bactériologique ?
Vous attrapez la chiasse et prenez un risque si elle ne l’est pas.
Alors pourquoi vouloir des fruits et légumes ce que vous ne voulez pas pour simplement de l’eau ?
-
@Spartacus Lequidam
Et vous utilisez un savon bourré de produits chimiques ?
-
@Spartacus Lequidam
Auparavant les puits étaient creuser pour en extraire de l’eau potable. ( sans pesticides, polluants chimiques ou nitrates ajoutés)
https://www.eaufrance.fr/les-impacts-de-la-pollution-de-leau
-
@rosemar
votre réflexion est très inquiétante, car elle montre à quel point les manipulations et autres mensonges de ce qu’il faut bien appeler une secte ont pénétré la société
Comme dans toute secte, les adeptes ont abandonné leur capacité de réflexion, ne parlons même pas de leurs connaissances, en chute libre
et le plus grave, c’est que la nouvelle doxa est véhiculée sans aucune précaution chez les jeunes, comme dans toute société sous l’emprise d’une idéologieaucun argument ne peut contrer les croyances, c’est pitoyable
la dernière, la secte s’agite pour le naufrage programmé de la gloire navale française,mais quelle bande de crétins
-
@Gasty
oui oui, nos anciens se méfiaient de l’eau naturelle( et avec raison,) ce qui a permis d’inventer la bière
pour cette autre lubie coûteuse des nitrates, renseignes vous sur la façon dont a été fixée la norme qui n’a plus aucun sens au vu des connaissances actuelles,
et bien sur, le zéro pesticide, autre idiotie qui comme le zéro carbone, finira par complètement nous ruiner
quelle bande de crétins
-
@joletaxi
Oui oui bien sûr, les nitrates et les phosphates qui stimulent fortement la croissance des organismes végétaux n’ont aucunes conséquences sur l’environnement, elles ne génèrent aucunes toxines dangereuses. Les algues verte sont une bénédiction et le paysage fortement embellie.
-
Mais Rosemar, c’est la faute au covid, vous savez le truc auquel vous avez cru et même couru.
-
" Dans une lettre ouverte, trois fédérations de producteurs bio accusent la grande distribution de « se désengager du marché bio ». Les enseignes assurent toujours acheter autant de bio, mais s’adapter à la demande des clients. «
D’où l’intérêt, chère @Rosemar, d’autant que possible privilégier les filières courtes aux standards imposés par la grande distribution, et ce d’autant plus qu’entre un produit labellisé »bio« importé d’Espagne ou de Pologne - où les contrôles de qualité s’avèrent parfois des plus laxistes - et le produit certifié durable mais non labellisé (l’obtention des labels est onéreuse) proposé sur votre marché par un petit maraîcher local, la différence de qualité ne plaide pas toujours, et très loin s’en faut, pour un label €uropéen »bio" taillé sur mesure pour les plus grosses exploitations.
Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations !
-
Franchement vous croyez avoir découvert une info déterminante...
Le bio dans les grandes surfaces c’est de la poudre aux yeux et aux oeufs ...
Le « bio » vous le trouvez chez les producteurs estampillés « BIO » et qui ont payé pour cette vignette , avec obligation d’appliquer les règles et se soumettre à deux contrôles ;
1 contrôle préalablement prévenu .
1 contrôle spontané au hasard de la date . ( par surprise)
Arrêtez le pipeau , à moins que vous ayez le défaut de tout mettre dans votre bouche ?????
-
@SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
Non, ce n’est pas de la poudre aux yeux : je le sais par expérience, ayant comparé produit bio et non bio...
-
@rosemar
mince, d’ici qu’elle puisse voir le CO2, comme la petite secouée
-
@rosemar
Gentiment je vous précise que j’ai travaillé pendant trois ans et + dans une ferme bio .
Si vous n’avez pas ce vécu , il est très difficile de juger le bio .
Les très gros producteurs légumes — fruits bio en France il y en a très peu .
Le bio est représenté pour des producteurs locaux présent plus généralement sur les marchés ....
Vous remarquerez que le poisson n’a quasiment pas de label bio .Curieux , n’est ce pas !
Attention aux escroqueries ... la bio en quantité c’est très complexe hors zone sud ....notamment dans l’EST .
Mais avec les serres automatisées , il peut y avoir du volume mais l’ensoleillement reste le problème à résoudre .... -
Le bio respectueux de l’environnement, c’est juste une vue de l’esprit.
Et une croyance. Aucune agriculture ne peut le revendiquer. Il y a toujours des atteintes à l’environnement.
Mais sous couvert de vouloir protéger l’environnement, les adeptes du bio veulent surtout protéger leur santé, croyant dur comme fer que tout ce qui n’est pas bio est bourré de produits chimiques, suivant l’expression habituelle. Ce qui est faux.
-
@véronique
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances, ils n’ont pas fait naître celles-ci, ils ne les détruisent pas ; ils peuvent leur infliger les plus constants démentis sans les affaiblir. (Marcel Proust)
c’est qui ce Prout ?un partisan de Trump ?
-
@véronique
Certaines pratiques de cultures, si elles sont effectivement appliquées, sont infiniment plus respectueuses de l’environnement que d’autres.
Ce n’est pas pour rien que cultiver selon les standards « bio » demande bien plus de main d’œuvre que l’agriculture intensive.
J’ai suivi un an de formation sur le terrain au maréchage bio, et toute l’attention était portée sur le maintien d’un sol vivant — ce qui s’évalue notamment à la tonne de vers de terre à l’hectare — et la présence de batraciens dans les serres y était chose courante.
Quant à la qualité du produit, il n’y a pas photo : il suffit de comparer le temps de conservation hors frigo d’un poivron issu de l’agriculture intensive avec un poivron issu de l’agriculture bio. Quant à leur différence de poids — et donc de prix -, elle tient pour une large part à la chair plus ferme et au moindre volume d’eau retenu par le légume bio, ce qui s’explique notamment par un temps de maturation plus long. -
@Samson
mince, les sols sont morts et personne ne m’a rien ditquand à la qualité... merci de nous faire rigoler,surtout que la situation économique , les choix sont vite faits, pas étonnant que la filière se casse la g..., malgré l’argent gratuit déversé, le battage à la Gorbels
mais continuez, pourquoi ne pas exiger du bio aux restos du coeur
-
@joletaxi
« mince, les sols sont morts et personne ne m’a rien dit »
Dans certains coins de France soumis à l’agriculture intensive et bourrés d’intrants et autres pesticides, ç’est hélas une évidence qui n’a pour les spécialistes rien d’un scoop, pas plus d’ailleurs que pour le quidam qui prend le temps de regarder. Mais comme il n’est pire aveugle que celui qui refuse de voir et pire sourd que celui qui refuse d’entendre, votre ignorance devrait sans surprise perdurer !« mais continuez, pourquoi ne pas exiger du bio aux restos du coeur »
Pourquoi pas, en effet ! Si, comme l’affirme l’adage, « on est ce qu’on mange ! » et en considération du nombre d’indigents produits chaque mois par la Macronie, voilà certes une mesure de bon sens qui soulagerait très efficacement les budgets de la sécurité sociale et de la caisse-maladie.Salutations distinguées !
-
@Samson
Mais vous comparez quoi au juste ? Que savez-vous de l’agriculture non labellisée bio, à part votre croyance selon laquelle toutes les productions sont blindées de produits chimiques ?
En France, n’importe quel agriculteur raisonnable va évaluer la quantité de tel ou tel produit « chimique » ou pas chimique, peu importe, au regard des divers risques encourus. Et bien sûr, l’idée c’est d’en utiliser le moins possible, parce que ça coûte cher.
Mais ces produits sont très utiles. Ils permettent de sécuriser un certain rendement en les protégeant les cultures contre des maladies et des insectes, et ils permettent aussi de protéger les humains ou les animaux qui les consomment car par exemple, parmi les champignons qui attaquent les plantes, certains sont toxiques pour les humains.Les produits utilisés doivent avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché, il y a donc des contrôles en amont qui permettent de connaître la dangerosité des produits et de fixer les normes d’utilisation, justement pour éviter d’empoisonner tout le monde, humains, animaux, petites bêtes du sol. Il y a aussi de la vie dans les sols cultivés en conventionnel, vers de terre, microbes, champignons...
Par ailleurs, la culture bio n’est pas par elle-même un gage de préservation du sol. On peut « tuer » un sol sans aucun produit chimique.Pour ce qui est de la qualité, le bio ne garantit rien et n’est pas meilleur sur le plan nutritionnel. Si la plante n’a pas ce qu’il lui faut, le résultat sera médiocre. Ce qui fait la différence entre un bon et un mauvais légume, c’est surtout la variété et son état de fraîcheur.
Toute forme d’agriculture crée des nuisances, et en bio, pour une même quantité produite, il faut davantage de surface. À mon avis, c’est donc pire que le conventionnel (ou raisonné, mais en pratique c’est pareil, car les agriculteurs jonglent entre les techniques en fonction des conditions du moment (méteo et autres, reliquats, type de culture...). Et je n’aborde pas la question politique, mais il y aurait beaucoup à dire...
-
@véronique
Je compare le goût beaucoup plus agréable dans les produits bio, par exemple...
-
@Samson Si les sols sont morts, c’est avant tout le fait du travail du sol de manière intensive, qui « brule » tout l’humus, Les bios ont les mêmes problèmes. Plus d’humus, plus de fertilité des structures dégradées d’où mauvaise infiltration des eaux, ruissellement et érosion des sols. Mais bon ..., même pas certain que l’Agronomie (la vraie) soit encore enseignée dans les écoles d’agriculture ! Rendre pour seuls responsables les pesticides, c’est franchement se moquer du monde.
-
@rosemar
Je m’adressais à Samson mais aucune importance. Il est possible que les produits bio que vous achetez soient meilleurs. Mais ce n’est pas forcément lié au fait qu’ils soient bio. Le choix de la variété, le moment de récolte, le délai entre récolte et vente, les conditions de conservation, sont à prendre en compte.
Personnellement j’ai déjà acheté de la viande bio. Soit je n’ai pas vu de différence, soit c’était plus mauvais. En légumes bio, j’ai goûté à des tomates rouges, meilleures que les autres, mais la variété était aussi différente de ce qu’on trouve en conventionnel. Et en conventionnel, j’ai déjà acheté des tomates noires qui étaient extra. -
@véronique
"En France, n’importe quel agriculteur raisonnable va évaluer la quantité de tel ou tel produit « chimique » ou pas chimique, peu importe, au regard des divers risques encourus. Et bien sûr, l’idée c’est d’en utiliser le moins possible, parce que ça coûte cher.«
De fait ! Certains pays d’Afrique sont revenus aux techniques bios ou traditionnelles en raison des prix des intrants chimiques.»Mais ces produits sont très utiles. ... Les produits utilisés doivent avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché, il y a donc des contrôles en amont qui permettent de connaître la dangerosité des produits et de fixer les normes d’utilisation, justement pour éviter d’empoisonner tout le monde, humains, animaux, petites bêtes du sol. «
Je ne nie pas leur utilité, mais l’immense majorité de ces produits trouvent en »bio« leur alternative (purins d’ortie, de prêle, de consoude, de grande bardane, vinaigre blanc, ...) et parfois bien meilleur marché. Quant aux contrôles et autres agréments €uropéens ou français, ils relèvent pour large part du lobbyisme des industries chimiques auquel tant les autorités €uropéennes que la FNSEA s’avèrent des plus perméables, au détriment tant du producteur agricole exposé que du consommateur final.»Pour ce qui est de la qualité, le bio ne garantit rien et n’est pas meilleur sur le plan nutritionnel."
Je ne dis pas qu’il le garantit dans tous les cas, mais je vous invite franchement à faire le test du poivron (dès que la saison s’y prête), quand certains de ceux proposés par la grande distribution ne passent pas la semaine. Mais bon, je ne prétend pas non plus que tout ce qui est produit par le maraîchage classique équivaut à de la merde : tout dépend d’un producteur à l’autre, et on peut tout à fait raisonnablement consommer ce que le producteur n’hésite pas à consommer lui-même.Et de toute manière comme je l’ai déjà écrit plus haut, il convient avant tout pour s’assurer de la qualité de privilégier les circuits courts (marchés, épiciers se fournissant localement, producteurs et petites coopératives agricoles, ...) par rapport aux grandes surfaces.
Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations !
-
@véronique
Que des pays africains reviennent au bio pour des raisons financières ne m’étonnent pas. Mais s’il s’agit de se passer de tout produit de synthèse, c’est très dangereux pour la sécurité alimentaire.
Les lobbys existent, c’est certain, il n’empêche que ceux qui travaillent pour contrôler les principes actifs et les nouveaux produits ne sont pas tous achetés. D’ailleurs de nombreux produits ont été supprimés au cours des années précédentes.
En fait tout le monde (à part les firmes pharmaceutiques) aimerait bien se passer de ces produits, mais contrairement à ce que vous dites, les alternatives sont rarissimes. Et pas forcément moins nocives (le cuivre qui s’accumule dans les sols est très toxique). La protection contre les champignons par exemple, ce n’est quasiment pas possible lorsque la météo est trop pluvieuse. Et contre les mauvaises herbes, il n’y a pas de produit alternatif. Il y a en revanche des techniques , mais pas toujours réalisables. Encore, en maraîchage, les surfaces sont souvent assez limitées (de moins en moins cependant). Mais sur des grandes surfaces, c’est plus compliqué. Cela dit en céréales, on utilise proportionnellement moins de produits.
Pour les poivrons, je n’ai pas fait de test. Bien souvent je constate que ce que j’achète se conserve plus longtemps que ce que je cueille dans mon potager. Mais je pense que c’est une question de variété, car pour pouvoir commercialiser de grandes quantités, il faut des fruits et des légumes plutôt résistants.
-
@véronique
« Et contre les mauvaises herbes, il n’y a pas de produit alternatif. »
Le vinaigre blanc !"Bien souvent je constate que ce que j’achète se conserve plus longtemps que ce que je cueille dans mon potager."
Perso et autant que possible, je récolte d’année en année un certain nombre des graines de mon potager pour les y resemer l’année suivante. J’obtiens progressivement ainsi des plants toujours mieux adaptés au terrain et aux conditions locales (sol, météo, ...).
Outre le plaisir quotidien de son entretien, un des gros avantages d’avoir son propre potager, c’est de pouvoir choisir les variétés, consommer on ne peut plus frais et savoir ce qu’on mange pour l’avoir vu pousser ! -
@véronique
vous pensez toujours faire boire un âne qui n’a pas soif ?
-
@Samson
Le vinaigre blanc ? Non, peut-être que c’est efficace dans certains sols, mais pas partout et ça risque surtout d’acidifier un peu plus. Le vinaigre blanc, je l’utilise avec parcimonie pour désherber là où de toutes façons rien ne doit pousser (autour de la maison) Et c’est tout.
Dans la vraie vie, les agriculteurs conventionnels font parfois des essais. Il ne faut pas croire qu’il y a une barrière hermétique entre les techniques bio et les autres. -
@joletaxi
Je ne cherche pas à convaincre. J’essaie seulement de donner des infos en fonction de ce que je constate. Il y a aussi des personnes qui cherchent à s’informer.
-
j’ai d’accord je sais pas avec quoi ni avec qui mais j’ai d’accord ... Le bio c’est moins pire que le chimique mais le naturel c’est encore mieux encore faut il avoir la main d’œuvre et donc les bénefs nécessaires qui vont avec et vu comment les trés grosses entreprises de la distribution de bouse-tifaille se comportent et ben on a pas fini de manger de l’engrais naturel
-
@charclot
Ca, c’est réussir la vie, et non pas sa vie. Bref, c’est hors système.
Et franchement, avec les bonnes méthodes, c’est autrement plus satisfaisant que le capitalisme.
-
@Tzecoatl
finalement j’aime bien le capitalisme parce qu’au fond de moi je suis maso... enfin presque.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON