@Dudule
A chaque fois, les envahisseur pensaient avoir affaire à une proie facile...
Mais à chaque
fois, les envahisseurs ont laissé une trace génétique ou culturelle de première
importance.
Ce fut le
cas des Mongols, des Tatars qui ont fini par se mélanger aux populations
slaves. Suffit de se promener à Moscou pour s’en convaincre (un peu moins à St
Pétersbourg, c’est bien normal).
Ce fut le
cas des Allemands qui ont apporté aux Russes le fil à plomb et l’équerre pour
construire des bâtiments, portes et fenêtres à angle droit (le Moscovite acquérant
un logement s’enquiert toujours des bâtisseurs : étaient-ils des
prisonniers allemands ? Si oui, c’est plus cher mais réputé solide).
Ce fut le
cas des Français qui ont fait des Russes, du moins le haut du panier, des
bilingues franco-russes. Sans oublier la Révolution, mais ce fut un leg moins heureux.
Ce fut le
cas des Scandinaves qui ont présidé aux origines de la Russie en descendant ses grands fleuves. Ils ont essayé
de revenir par la suite, mais avec moins de succès.
Quant aux
Polonais, on ne sait trop ce qu’ils ont laissé aux Russes. Peut-être un
mauvais souvenir, ce qui les amène à tenter de se rattraper aujourd’hui en se mêlant
de la guerre d’Ukraine (et en risquant de nous y entrainer …).
Sans oublier les Ukrainiens, mais là c’est plus compliqué car la Russie est partie de Kiev. Une sorte de va et vient Kiev — Moscou entre populations ayant des liens intimes (tu rentres ou tu sors).
Quant aux
Italiens, qui ont apporté les merveilles de l’architecture de la Venise du
Nord, ils ont oublié de faire la guerre à la Russie. Sacrée lacune pour les
descendants des Romains. Malgré cet oubli, ils s’apprécient quand même, voir
les embrassades et étreintes entre Poutine et Berlusconi.