Pire, si il ne le fait pas, le rsa lui sera retiré et il devra accepter n’importe quel emploi que l’administration lui proposerait. Bref, être artiste indépendant pauvre et sans public, c’est pas facile…
Un peu comme tout le monde en fait, non ?
Je ne pense pas faire partie des bas du front que vous identifiez en fin d’article, encore que peut etre, en tous cas j’ai bien conscience du statut particulier de l’art et des artistes, de l’importance de la culture, de son coté hors marché, etc...mais on en est un peu tous là, non ? La nécessité de travailler pour subvenir à ses besoins s’impose à tous, et globalement c’est pas drole...
Donc vivre des revenus d’autrui (le RSA il tombe pas tout seul, ya des mecs qui le payent à l’autre bout, en faisant un travail moyen cool, souvent, et eux on leur demande pas leur avis), ca a quand même ses limites
Et il faut également ajouter que la définition de l’art est souvent subjective, que bon nombre « d’artistes » sont parfois juste des feignasses, que les statuts dérogatoires (intermittence notamment) ont été dévoyés et sucés jusqu’à la corde par leurs beneficiaires (salariés comme employeurs qui se defaussent sur le public de leurs obligations comme les boites de prod)
Je ne dis pas que vous avez tort, mais que la question est certainement un peu plus complexe que le seul prisme au travers duquel vous l’analysez.
Et en vrai : se poser ces questions, c’est déjà avoir le choix, non ? En d’autres lieux, d’autres époques, vous seriez juste allé gratter la terre comme les copains pour bouffer. Je dis pas que c’est mieux hein, mais c’est déjà des problemes de riches...