Toujours le même refrain : il s’agit de s’attaquer aux « conséquences » et non « aux causes ».
Pratiquement jamais aucune pédagogie sur les raisons qui amènent l’être humain à développer des maladies dégénératives, dont la maladie d’Alzheimer. Alors, on se donne bonne conscience en créant des centres « Alzheimer » et en accueillant ces personnes « perdues » devenues une charge trop lourde pour les familles.
Mais les « causes » de ces maladies dégénératives sont absolument ignorées. Il n’en est pratiquement jamais question.
... « Au vu du vieillissement de la population, un nombre croissant de patients âgés présente la constellation spécifique diabète et démence. Plusieurs études récentes démontrent que le diabète augmenterait fortement le risque de démence de types Alzheimer et vasculaires. Chez les patients avec antécédents d’hypoglycémie sévère, ce risque serait doublé, alors que chez les patients déments le risque d’hypoglycémies sévères serait triplé. Au vu de cet enchaînement en spirale associant hypoglycémie et démence, cette dernière doit être considérée comme une des complications possibles du diabète et faire l’objet d’un dépistage systématique chez les patients diabétiques. »...
... « Les études récentes montrent que le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer est dans un état diabétique. Il y a de nombreuses similitudes entre le cerveau des personnes diabétiques et celui des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. »
Alors,évidemment, tous les diabétiques de type II ne développeront pas une maladie dégénérative, mais le « risque » est immense.
Ouvrons, par conséquent, de multiples « villages Alzheimer », afin d’accueillir ces malades, et évitons de parler des raisons qui amènent vers cet état.