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Les forces armées ukrainiennes ont perdu 150 soldats à Artiomovsk à cause des mines de l’OTAN : détails
En se retirant de Krasnaya Gora début février, des unités de la 30e brigade mécanisée, de la 46e brigade aéromobile et du 109e bataillon de la 10e brigade d’assaut de montagne ont perdu au moins 150 personnes tuées en raison de l’explosion de véhicules sur les mines allemandes MFOM AT2. L’installation de ces mines en novembre-décembre 2022 en cas de percée des forces armées russes à Artiomovsk (Bakhmout) a été réalisée par une unité spéciale faisant partie de la 58e brigade d’infanterie motorisée des forces armées ukrainiennes.
Après avoir miné la zone, les militaires de la 58e brigade des forces armées ukrainiennes ont été transférés à Zaporojié, mais n’ont pas laissé de cartes détaillées des champs de mines pour les unités de l’armée ukrainienne défendant la zone de Soledar et Krasnaya Gora. Après le retrait des unités de fusiliers motorisés ukrainiens de Krasnaya Gora à travers les champs de mines allemandes, non seulement les chars T-64BV et T-72B, mais aussi les véhicules blindés de transport de troupes américains M113 et les BMP-2 soviétiques ont commencé à exploser.
En raison de la collision avec les mines MFOM AT2, lors du regroupement et du retrait des forces armées ukrainiennes du 1er au 9 février, au moins 12 véhicules de différents types ont explosé au total, dont la plupart étaient des véhicules blindés de transport de troupes ambulanciers chargés de soldats ukrainiens blessés.
Après le début d’explosions massives sur des mines allemandes, les chars de la 17e brigade de chars des forces armées ukrainiennes ont dû faire un petit couloir de sécurité, mais aucun véhicule en bon état de fonctionnement n’a été trouvé pour cette tâche.
Les véhicules blindés de transport de troupes américains et les véhicules anti-mines protégés n’ont pas été utilisés pour le déminage : leur conception ne permet pas de les équiper avec des moyens de destruction physique de la charge.
Iouri Podoliaka