@Armelle
Les
contradictions des libéros sont leur perte.
Agnès
Verdier Molinier est précieuse et l’IFRAP, organisme totalement bidon que fillon a élevé au rang d’intérêt public avec les subventions qui en découlent, est une friandise.
Elle
a bien raison de dénoncer une dette colossale et d’en exiger le
remboursement !
Pour
y parvenir, il faudrait des excédents budgétaires du pib pendant
tant d’années qu’on en perd la perspective . Elle s’en fiche.
Le
Japon est déjà endetté à 200 % de son pib, sans douleur
apparente.
Elle
ne sait pas quoi répondre, mais va hurler que ce n’est pas un bon
exemple.
Pour
y parvenir, il faut diminuer la dépense publique, mais ne surtout
pas augmenter les recettes, qu’on appelle les impôts.
On
peut lui faire confiance pour enfiler les niaiseries l’une après
l’autre, sans reprendre son souffle.
La
seule solution est donc d’abord de sabrer dans les emplois publics,
et donc de fermer des services, de sabrer dans les effectifs de
l’éducation, de l’hôpital, de la police, qui encore ? ...
Elle
va nous dire que le pays est trop largement doté en fonctionnaires,
bien plus qu’à jersey ou aux îles caïmans, et que c’est « un
problème ».
Mais
le privé fera bien mieux.
D’abord
en privatisant les trottoirs de nos villes, soumis au péage, après
avoir réussi à implanter des péages sur les nationales, les
départementales et les chemins vicinaux.
En
laissant au privé tout ce qui peut lui rapporter de l’argent.
En
laissant de côté tout ce qui ne peut pas lui rapporter.
Après
le privé, le déluge.
D’où
l’opération géniale de dégraissage du secteur de l’électricité,
dont les tarifs doivent retrouver un niveau « attractif »
(c’est déjà le cas depuis le succès du plan Magritte du 21 mai
2013) pour actionner le ruissellement des dividendes … en laissant
sous le tapis les coûts exorbitants du nucléaire et d’areva.
Bref
merci Agnès !
Impatients
de votre très prochaine intervention pédagogique.