@Eric F
Sauf que les PM10 sont bien moins dangereuses que les PM2,5. Et je ne parle pas des PM1 ou PM0,1, les fameuses particules « ultrafines » autrement dit les « nanoparticules ».Si les PM10 ont, certes diminuées, il en est différemment des particules « fines » et « ultrafines ». Ces dernières n’étant même pas mesurées. Et l’on sait qu’elles sont les plus nocives.
Il y a, effectivement, des effets à « long terme », cumulatifs, mais aussi les effets à court terme, très immédiats et particulièrement dangereux pour les organismes sensibles, c’est à dire pour les personnes présentant « déjà » des dysfonctionnements des vaisseaux sanguins. D’ailleurs, ce sont bien celles là qui sont hospitalisées et qui meurent de maladies respiratoires hivernales, mais que l’on persiste à attribuer à la grippe. Parce que, il faut bien que ces personnes qui meurent de la pollution le fassent à un moment quelconque. Les « épidémies » de grippe n’en sont pas, il s’agit d’épidémie de maladies respiratoires consécutives à la pollution atmosphérique, lors des pics de pollution.
Et si l’on veut bien y réfléchir, cela a été le cas, tout proche de nous, en « novembre-décembre » 2022, gros épisode de pollution, et à nouveau en février 2023, nouvel épisode de pollution atmosphérique. Mais on peut cacher la poussière sous le tapis et continuer à avancer dans l’obscurantisme en parlant des « infections virales » ! Parce que les pics de « mortalité » hivernale sont absolument corrélés aux « pics de pollution ». Mais faisons « comme si » cela n’existait pas !
Extrait (15/02/2023) : ... « Sur les pics de pollution, il y a de vrais manquements en France. Aujourd’hui, la réglementation n’observe des pics que sur les particules PM10. Tout le monde dit »particules fines", mais ce ne sont pas des particules fines. Les particules fines sont les PM 2,5 qui sont les plus dangereuses pour la santé. On passe complètement en dehors des radars aujourd’hui en France. Il y a eu un gros pic de pollution fin novembre, début décembre. On n’a rien vu. Il n’y a eu aucune mesure qui a été prise. Derrière, qu’est-ce qui se passe ? On a eu de gros pics de grippe, de bronchiolite, de Covid. On le sait que c’est directement lié. Il y a une étude de Jean-Baptiste Renard du CNRS en 2022 qui montre bien que quand il y a un pic de pollution derrière, on a une montée des cas de Covid et des infections. Maintenant, il faut changer la loi. Il faut vraiment observer les pics à partir des particules fines PM 2,5. Il faut qu’on ait des mesures automatiques qui s’appliquent, y compris des obligations, des restrictions. Il est peut-être temps aussi en France de sortir de ce tabou du chauffage au bois et d’aller vers d’autres alternatives.
https://www.francetvinfo.fr/meteo/particules-fines/qualite-de-l-air-les-particules-fines-les-plus-dangereuses-pour-la-sante-passent-completement-en-dehors-des-radars-regrette-l-association-respire_5658473.html