@Mozart
Où et quand ai-je dis que la direction russe n’avait nul sang sur les mains ? C’est le géopolitologue US, john Mearsheimer qui disait en 2014 que « nous » (USA + U.E.) allions transformer l’Ukraine en champ de ruines en poursuivant des buts que nous n’accepterions jamais venant des autres.
A vous lire on aurait l’impression qu’il y a des « bons » d’un côté des méchants de l’autre. En géopolitique il n’y a que des fourbes et des menteurs.
Nous y sommes. Jamais les USA n’accepteraient que le Mexique, Cuba ou le Vénézuela deviennent un pied à terre russe ou chinois, les russes voient les choses de la même façon, sauf que nous nous autorisons à incinérer des villes à l’arme nucléaire à l’autre bout de la planète sans être confronté à une menace existentielle et eux ne l’ont jamais fait. On pourrait comparer longtemps leur lourd bilan et le « nôtre ».
La seule question est « comment rétablir la paix ? ». On ne l’a fera pas en ignorant totalement les motivations russes. On n’a d’ailleurs pas les moyens de le faire, sauf à armer la possibilité d’un conflit nucléaire.
Tous les votes et sondages post 2000 montraient un tropisme fort des régions de l’est ukrainien vers la Russie. Ce n’est pas d’aujourd’hui que l’Ukraine est un Etat qu’on fuit pour sa tranquillité ou sa survie.
Par ailleurs l’Ukraine revendique la Crimée qui a elle exprimé dès 1991 son souhait d’être rattachée à la Fédération de Russie et l’a dit à plusieurs reprises jusqu’en 2014 et a même mentionné son appartenance à l’Ukraine dans sa Constitution, ce qui montre que le droit des peuples à disposer de leur sort, bah...
On voit chez nous les réactions quand la Catalogne ou l’Ecosse menacent de demander leur indépendance. Il faut s’appeler « Kosovo » et accepter d’abriter une grande base de l’Otan pour que ça marche sans doute.
Ce conflit est dû à trois idéologies dont deux ne sont pas russes. Donc le camp du bien contre le mal absolu, ça ne colle pas ne vous en déplaise.