Oui, bien sûr nous sommes dans une fuite en avant sinon aveugle, du moins très myope, pilotée par des intérêts privés comme « publics » qui n’ont de cesse de breveter et faire faire par des machines, ce que l’humain ou la nature faisait à vil prix sinon gratuitement auparavant.
Le prochain « délire » s’appelle l’I.A., sachant qu’elle nécessitera des montagnes de minerais, des torrents d’énergie pour faire ce que l’intelligence naturelle faisait comparativement bien mieux.
L’intelligence naturelle ne nécessite pas ces torrents de minerais et énergie, elle consomme en base des matériaux renouvelable, est biodégradable (dans la mort) est capable de se reproduire naturellement, à l’examen elle offre tous les avantages dans une époque qui se pare du slogan « développement durable » et qui doit gérer des soucis que nous avons créés par notre technophilie.
Mais rien de rien, on continue à avancer dans la même ornière, dévorant les ressources comme la biodiversité et accumulant des montagnes de déchets. Le vivant n’a jamais été un déchet, un concept qui est la caractéristique de cycles non bouclés, les seuls que nous maîtrisons, s’y on peut dire...
Il faudra que la Nature frappe très fort pour nous réveiller de notre torpeur et de notre dépendance à la technologie. Nous devrions admettre que nous sommes des devenus des drogués dépendants et que nous risquons de le payer très cher.