@Lynwec
C’est pourtant le scénario des faits. L’europe s’est mise la tête dans le sac, persuadée que les guerres frontales appartenaient au passé révolu. J’ai fait mon service miliaire à une époque où la France avait encore des casernes dans chaque département, et des dizaines de milliers de chars...En 73, dans le peloton des sous offs, on nous apprenait, texto : Que les stratégies avaient changé...L’ennemi ne serait plus en lien avec une menace venant de l’est, mais liée à un ennemi intérieur. Ce sceptre de « l’ennemi intérieur » était alors en lien avec les mouvements extrémistes « septembre noir », celui de « la bande à Baader », ou des « brigades rouges italiennes », s’en compter les mouvementes séparatistes basques, ou corses...
.Mais il a fallu véritablement attendre la chute du mur, pour que le logiciel de défense soit véritablement changé, avec ce qu’on appelé « les dividendes de la paix ». En clair la réduction drastique des budgets de la défense, liée au fait que l’URSS ne représentait plus une menace, le pacte de varsovie appartenant désormais à l’histoire.
La publication du livre de Fukuyama en 2000, « la fin de l’histoire » reposait sur l’illusion que les échanges économiques liés à la mondialisation rendraient impossibles les guerres du passé, car devenant irrationnelles. 
Les rationnnels ont cru à cette histoire, tandis que les nationalistes affutaient leurs couteaux. Chez certains, comme Poutine, le nationalisme et l’esprit de domination sont plus forts que la raison, sur fond de paranoïa.....L’europe des technocrates s’est enferée dans cette erreur, pourtant, et en particulier l’Allemagne, n’écoutant pas les mises en garde des anciens du bloc de l’est, telle la Pologne, ou les pays baltes, et la Finlande, qui ont été opprimé pendant 50 ans et connaissent rop bien l’ours Russe.
Berlin a continué à nier tout risque, avec son chancelier Shroeder, compère comme cochon avec Poutine, signant accord sur accord de coopération....Tout en dépendant uniquement d’un fournisseur d’energie ! ...C’est la raison pour laquelle Poutine, devenu tout à coup rationnel, en a conclu qu’il pouvait passer à l’acte, en disant « Haut les mains, fermez vos gueules, ou je coupe les robinets ! ». 
Moralité : Méfiez vous de la rationnalité. 
La réponse de l’europe m’ a moi même surpris. Il faut toujours se méfier de l’eau qui dort. L’histoire est une suite d’illusions tragiques.