@Rémi Mondine
S’il n’y a que ça qui vous a géné, il n’y a pas de commentaire à faire. Cela en dit plus sur vous et votre parti pris de Poutine, que sur la Russie en elle même.
https://bit.ly/3S2STXa
C’est le lien pour voir cet excellent reportage passé sur arte il y a temps, « Russie-Urkainne, une guerre de propagande. »
Sur l’hopital de Marioupol, on voit la journaliste Russe Tatanya Ulyanova, présente dans le Dombass dés 2014, icone de la propagande, et intervenant à Marioupol, lors du fameux bombardement de la maternité, parler de son « trouble », devant l’impossibilité de faire le plan qu’on lui recommande de faire, à vue de propagande révisionniste « Trouve moi un plan où il n’y a personne ».
Mais il n’y a que ruines et blessés, femmes gémissantes.........
Cette fois ci, en proie à un problème de conscience, elle ne peut se mentir plus longtemps, et commence à parler de ce qu’elle voit réellement sur les réseaux, en dénonçant cette guerre. Elle va être viré de sa chaine de TV, et, de peur d’être arrêté part pour l’Espagne avec son mari. Son témoignage à Barcelone par des journalistes TV est très intéressant, « Le pire c’est que les Russes semblent heureux de commettre des crimes » (Visible dans ce reportage en amenant le curseur de temps à 46 minutes de durée de reportage)
C’est une histoire intéressante, car concernant une femme presque ordinaire, carriériste, un brin opportuniste, préférant pendant des années ne pas trop voir ce qui la dérange dans le Dombass qu’elle couvre, renvoyant la voix officielle, avant de basculer, quand l’horreur tout à coup déborde. Il faut un courage énorme pour refuser d’adhérer à une idéologie mortifère, quand on a commencé à en tirer des bénéfices, et que rompre le lien expose à des conséquences en chaine lourde, pour soi, et pour sa famille, une composante essentielle en Russie. On oublie trop souvent cette caractéristique, en occident. Mais toutes les dictatures tiennent leur sujet par la peur que les exactions se retournent contre leurs proches.