@paparazzo
Il y a sans doute bien des leçons que les dicatateurs auraient pu tirer de la campagne de Russie, de Napoléon. Hitler le premier, et Poutine ensuite. Ne jamais mésestimer son adversaire. Poutine, a fait les mêmes erreurs que Napoléon. Deux hommes qu’on pensait avisés, avant de se lancer dans un gros plantage, qu’ils auraient pu éviter s’ils avaient étudiés l’histoire, au lieu de la réviser, à leur convenance.
Le problème d’intendance : Un domaine ou Napoléon excellait, et qu’il n’a pas cette fois évalué. Inutile de parler de la gestion catastrophique de Poutine à ce niveau, avec ses tanks immobiliés, en panne d’essence, car il n’avait pas envisagé de plan B, si Kiev ne tombait pas en deux jours.
L’aurait elle fait, que sa victoire aurait été en trompe l’oeil. Occuper l’Afghanistan n’a pas suffi aux soviétiques pour s’imposer contre une population qui lui était totalement hostile, et qui n’a servi qu’à ressouder ensemble les tribus Afghanes, contre l’ennemi commun.
Un classique !. Les troupes Napoléonniennes, pendant la guerre d’espagne, qui furent acceptées dans un premier temps comme des libérateurs, car les espagnols en avaient leur claque d’une royauté indigeste, se sont mobilisés très vite contre elles, après des exactions sans nom des troupes Françaises, de plus en plus arrogantes, depuis les victoires historiques du début de l’aventure, sous l’étendart de la république, pronant la libération des peuples....
Mais la Russie n’avait pas même ce terrain favorable. Sans doute ont ils cru qu’en sidérant la population par des crimes sans nom, ils allaient la mettre au pas. Sans légitimité, une victoire sur le terrain ne signifie rien, à moins de se lancer dans un programme d’anéantissement caractériel qui va damné l’occupant lui même, et l’affaiblir, dans ses structures intérieures même.
C’est une règle d’or, qui a fait ses preuves depuis l’antiquité. La France, divisée, vulnérable, s’est forgée une identité et une langue commune pendant la guerre de cent ans livrée aux anglais .
La guerre obeit toujours à une necessité, ou alors à des objectifs en lien avec la survie d’un pays, comme en 14, ou en 39. Du moins pour la France, et maintenant pour l’ukraine. Absolument pas pour la russie, dont les objectifs fumeux et archaïques se dessinent facilement, liés à la mégalomanie d’un tyran qui envoie son peuple en enfer. Ceux de recomposer l’empire colonial d’URSS, dont Poutine a fait une OPA sur l’histoire, en la trafiquant à sa mesure.