@leypanou message du 3 mars 12h18
Je pense que
si les experts du GIEC détournaient méthodiquement les travaux scientifiques
qui sont d’origines variées sur lesquels ils s’appuient, il y aurait malgré
tout des réactions sur le plan scientifique qui arriveraient à se faire
reconnaître de manière significative. Pour des tas de raisons autre que la
vérité scientifique d’ailleurs et ne relevant pas forcément de la
philantropie.Je pense ici que c’est plus facile de garder un secret que de
faire une tromperie de cette ampleur.
On peut
avoir une discussion sans fin sur la part humaine et son degré sur le
réchauffement climatique. Je pense que scientifiquement on ne peut écarter ces
faits et analyses, ni les hypothèses en cours qui contiennent nécessairement
des incertitudes. Je ne pense pas que dans le monde actuel on puisse à ce point contourner l’ensemble de la
production et du travail scientifique étant donné le nombre de disciplines
concernées même si la circulation libre du savoir scientifique a diminué pour des raisons militaires et par l’étranglement de flux financiers pour qui en décide.
Après, de
toute façon, il y a bien un réchauffement climatique en cours préoccupant par
rapport auquel il faut agir. Auquel s’ajoute toutes sortes de pollutions
(nous avons maintenant la plupart du temps
un air médiocre dans nos centres urbains), trop de recours au plastic
qui se retrouve partout, aux pesticides et aux perturbateurs endocriniens, un gaspillage des ressources minières, de
l’eau etc. Et c’est là que se nouent les choix
politiques et la manière de les faire, le jeu des intérêts et aussi toute
sortes de propagandes qui visent à les masquer. C’est là que se décide
l’avenir. Cette situation au vu du nombre d’humains, de la puissance de nos
technologies régulées ou non (comment et par qui), de la mondialisation des
échanges et déplacements peut devenir
très dangereuse.
Je pense que
beaucoup d’interpellations minimisant notre responsabilité vis-à-vis du
réchauffement climatique et de l’ensemble de ce qui va avec, une
réalité quelle qu’en soit les
explications, aboutissent à minimiser ce problème, ses implications sociales et
géopolitiques. Et servent en fait les forces financières et économiques qui
font tout pour préserver leurs intérêts et contrôler les changements en cours
qui priment sur l’intérêt général dont l’analyse a bien du mal à émerger
puisque ces forces échappent à un véritable regard et pouvoir démocratique tout
en affichant le contraire.
Tout
amalgamer comme cela pour un sujet si complexe et préoccupant. Tout cela me semble un peu simpliste et caricatural.
Parce
que quand même, je me souviens concernant le rapport Meadows et l’alerte en
France lancée par René Dumont avec son livre « L’utopie ou la mort »
en 1973 avec un titre trop provocant à mon avis, toutes sortes de prévisions
inquiétantes avaient été faites pour les années 2000 et elles ont été
malheureusement dépassées depuis. Et la réaction la plus répandue à l’époque
était dans la vie courante le déni et le genre d’amalgames et caricatures
auxquelles nous assistons. A l’époque, j’étais moi-même curieux mais
sceptique. Maintenant je n’ai plus l’esprit aussi tranquille.
Je
pense que la caricature est le meilleur atout pour ceux qui veulent décider en
fonction de leurs propres intérêts dans un semblant de démocratie.C’est facile d’opposer les pros et les antis en organisant la désinformation.Cela profite à qui ? C’est
tellement facile que cela conforte ceux qui sont des
adeptes des décisions autoritaires flagrantes ou dissimulées en leur donnant le prétexte de contourner
les procédés démocratiques.
Un exemple, pourquoi cette frénésie pour la voiture électrique avec un sous-investissement dans les transports ferroviaires et sur l’eau, les transports collectifs ? Qui en a décidé sans véritable réflexion partagée ? A mon avis les politiques ont fait ce qu’on leur a dit de faire comme dans bien des situations.