@Christophe
Cher ami,
Votre démonstration est bien longue et repose sur des faits contestés par d’autres historiens. Tout d’abord le fait de dire que l’OUN et l’UPA étaient nazis : Fascistes sans doute, mais pas nazis. Elles prônaient un nationalisme exacerbé, point final. Que ces deux organisations, à l’instar d’un Mordrel breton, aient voulu se servir de l’Allemagne pour chasser les soviétiques, c’est une chose avérée, mais qu’ils aient épousé la cause nazi, rien n’est plus improbable. D’ailleurs les nazis s’en sont méfiés au point d’interner Bandera en camp de concentration. Bandera qui, dès sa libération se battit contre les soviétiques et les nazis. Il n’avait qu’un seul but : l’indépendance de l’Ukraine et un seul tort, la faire quelle qu’en soit la manière.
De même, Bandera ne fit jamais parti de la WaffenSS, comme un million de russes le firent, mais de la Werhmacht et plus spécialement de l’abwehr. De plus des historiens, dont Bernard Wasserstein (Oxford) nie l’implication de l’OUN et de Bandera dans les massacres juifs, car ces deux organismes avaient été désarmés sur ordre d’Hitler.
Enfin les chiffres parlent d’eux-mêmes : ukrainien engagés dans la Waffen-SS : 44.000 ; soviétiques : 1 million. Général commandant la ROA : Vlassov (russe intérieur) ; Andreï Chkourou (russe intérieur), Piotr Krasnov (russe intérieur).
Furent ainsi formé, de russes : le 29°division SS de grenadiers RONA ; 30° division SS de grenadiers RONA ; 15° corps SS de cavalerie cosaque ; 1° armée russe de la Wehrmacht (général Vlassov) ; soit environ 1 millions d’hommes.
Pour le reste je laisse la propagande popove dire ses sempiternelles stupidités.
On peut admettre que pour l’Ukraine, malgré ses erreurs, Bandera soit un héro de l’indépendance, comme un Mordrel ou un Marchal (auteur du Gwenn ha du reconnu par la France entière). Ou alors faut-il interdire le Gwenn Ha Du ?