La Namibie et le mémoire oubliée des génocidaires ALLEMANDS.
Colonisation ALLEMANDE
En 1884, Lüderitz est fondée par un négociant allemand de Brême. Le territoire entre le fleuve Kunene et le fleuve Orange devient le protectorat du Sud-Ouest africain allemand (Deutsch-Südwestafrika). En 1885, Heinrich Göring devient le gouverneur de la nouvelle colonie allemande et entreprend de signer des traités avec les peuples locaux.
En 1894, Swakopmund est fondée sur la côte atlantique à une cinquantaine de kilomètres au nord de l’enclave britannique de Walvis Bay, seul port en eau profonde de la côte.
En 1904, des autochtones héréros se soulèvent et sont massacrés par les Allemands sous le commandement du général Lothar von Trotha. Des camps de concentration sont créés, à l’instar de ceux installés par les Britanniques en Afrique du Sud, lors de la seconde guerre des Boers7.
Dans le Sud-Ouest africain, la population herero est ainsi réduite,
dans un contexte d’hygiène déplorable, de famines et surtout d’ordre de
l’administration coloniale allemande d’extermination de tous les
Hereros, de 80 000 à 150 000 individus. Quelque 10.000 Namas ont également été tués. Ce massacre des Héréros et des Namas est considéré comme le premier génocide du XXe siècle8,9,10. Le 28 mai 2021, les autorités allemandes ont reconnu, par un communiqué du ministre des Affaires étrangères Heiko Maas, le caractère génocidaire du massacre11.