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Commentaire de Étirév

sur Gaston Berger, La solitude existentielle


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Étirév 9 mars 2023 13:27

Si le visible parle aux sens et s’adresse en première ligne à l’être externe, l’invisible parle à l’Âme et la pénètre.
Mais nous avons été si habitués à ne plus voir qu’avec nos yeux, que nous avons perdu la connaissance de nous-même, c’est-à-dire de cet « Univers intérieur » qui ne peut être vu.
Toutefois, selon Pierre Teilhard de Chardin, la conscience humaine peut retourner au point où les racines de la matière disparaissent de la vue. Alors commence pour le « chercheur » la période d’introspection que l’on qualifie de « retour sur soi », de « rentrée en soi-même » ou, plus simplement, d’« examen de conscience ». Cette conscience, il s’agit, après l’avoir reconnue dans ses effets, de la reconnaître dans sa cause et de faire appel à ce qu’elle renferme d’indestructible, de vivant et d’éternellement semblable à elle-même.
ET IN ARCADIA EGO : tout d’abord hésitant, puis déterminé à relever le défi, un homme décide d’entreprendre une aventure qui le conduit à quitter son monde ordinaire pour un territoire extraordinaire et mystérieux. Endurant des épreuves multiples, rencontrant des ennemis, mais aussi des alliés, il parvient à atteindre l’endroit le plus périlleux de son voyage, le lieu le plus éloigné de son point de départ, celui où l’objet de sa quête est caché. Alors survient l’épreuve suprême, celle dans laquelle il devra affronter la mort, non celle qui détruit mais celle qui libère. Sorti vainqueur de ce combat, il s’empare de sa quête et prend le chemin du retour. Revenu de cette mystérieuse aventure et transformé par l’expérience, cet « ARCHER », « Aventurier de la Vie », devenu un Héros, voire un Héraut, obtient la faculté de conférer des pouvoirs à son prochain, et ainsi d’améliorer le monde.
NB « Le fond de l’être est d’or. Voilà où mène l’épreuve. Le fond de l’être est joie, légèreté, fraîcheur, mais il fallait désencombrer la source, quitter les oripeaux, abandonner le « vieil homme » ses souffrances et ses certitudes. Le fond de l’être est d’or, infiniment délicat, indestructible et radieux. Et je peux y avoir accès, je peux renouer avec ce moi intemporel, originel, « primitif », grâce au silence et à la méditation, grâce aux amitiés et aux rencontres amoureuses, par les émotions qui naissent devant la beauté des choses, et aussi par toutes les épreuves et les douleurs qu’offre l’humaine existence. » (J. Kelen)
La Porte qui demeure ouverte…


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