Bonjour @eau-mission
Les terres agricoles peuvent être restaurées plus vite que ne le disent les Bourguignon si l’on y cultive les productions appropriées avec les techniques appropriées. C’est une grave erreur que de dire qu’elles resteraient improductives pendant des années. La transition peut et doit être productive.
L’impossibilité de restaurer progressivement les terres cultivables est imposée par le cadre légal que les lobbies ont susurré à l’oreille de nos décideurs politiques depuis des décennies : PAC, commerce, conditions sanitaires, foncier, etc... Quand les lobbies auront épuisé les dernières terres cultivables et les dernières resources en eau, ils ne perdront pas leur temps à tout détricoter... Ils feront autre chose.
L’agriculture doit intégrer la souveraineté nationale. La diversité des territoires impose qu’une large part du pouvoir décisionnel soit dévolue aux départements et aux communes mais dans un cadre politique NATIONAL incluant l’inversion de l’exode rural et donc une réorganisation sociale de ces territoires.
Il est impératif que s’y développent aussi des productions industrielles utiles localement : transformation des produits agricoles, industrie mécanique, mise à profit de l’énergie hydraulique et hydroélectrique (micro centrales) incluant la restauration des bassins versants... Des petits centres de recherches multidisciplinaires locaux devront également être déployés et mis en réseau.
Bref, le premier pas vers l’écologie agricole et sans doute vers la sobriété heureuse en tant que dernier optimisme permis, est la sortie de l’UE par l’article 49-3 que nous propose Macron (et non-pas par l’article 50, n’en déplaise à @l’Arsène, alias le homard bleu ^^)... Une occasion à ne pas manquer !
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