Pays-Bas : victoire exceptionnelle des agriculteurs qui devient le premier parti au Sénat
Les agriculteurs néerlandais remportent les élections régionales
Le succès du Mouvement des agriculteurs-citoyens (BBB) compromettra davantage les projets du gouvernement néerlandais visant à imposer des réformes agricoles radicales qui, selon les militants, détruiront les communautés rurales…
Les électeurs ont asséné un coup de massue à l’establishment néerlandais lors des élections régionales de mercredi, propulsant le Mouvement des agriculteurs-citoyens (BBB) au rang de premier parti du Sénat dès sa première élection.
Selon les sondages de sortie des urnes, le mouvement devrait remporter 15 sièges à la chambre haute néerlandaise, les électeurs ayant envoyé un message clair au gouvernement de Mark Rutte au sujet de son projet de lois sur les émissions d’azote qui, selon les militants, dévastera le secteur agricole du pays.
« Les Néerlandais ont clairement montré qu’ils en avaient assez de cette politique« , a déclaré Caroline van der Plas, chef de file du BBB, à De Telegraaf mercredi en fin de journée. « Je vais faire la fête« .
« Le retournement de situation a commencé. Les électeurs ont parlé et ont dénoncé le soutien à ce gouvernement« , a-t-elle ajouté dans un tweet.
« Elle s’est très bien débrouillée« , a admis le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, dont le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) a vu le nombre de sièges qu’il prévoyait passer de 12 à 10.
Les partis de la coalition gouvernementale ne s’en sortent guère mieux.
Le parti libéral, Democrats 66 (D66), devrait perdre un siège, tout comme l’Union chrétienne (CU), tandis que l’Appel chrétien-démocrate (CDA) devrait perdre quatre sièges par rapport à ses neuf sièges actuels.
Avec une part collective de seulement 24 sièges, la coalition gouvernementale est loin de disposer d’une majorité. Elle devra désormais compter sur la collaboration avec les partis d’opposition sur des propositions législatives spécifiques pour faire passer la politique du gouvernement.
Le Sénat exerce une influence considérable aux Pays-Bas, contrairement à de nombreux autres pays européens. S’il ne peut pas prendre l’initiative d’une loi, il a le pouvoir de bloquer la politique du gouvernement, et les élections de jeudi laissent présager une période d’impasse politique durable pour le pays.
Le parti de Thierry Baudet, la Liberté pour la démocratie (FvD), a été l’une des victimes de cette soirée électorale. Il a vu son électorat de base capituler et devrait perdre 10 de ses 12 sièges. Cet effondrement suggère que la montée en puissance du BBB est en grande partie due à un profond sentiment anti-gouvernemental et d’extrême-droite.
La participation a été de 61 %, en hausse significative de 5 points de pourcentage par rapport à 2019, ce qui suggère que le BBB a réussi à galvaniser les électeurs privés de leurs droits, le mouvement ayant remporté la victoire dans presque toutes les provinces ayant déjà déclaré un résultat, y compris Drenthe, Overijssel, Frise, Flevoland et Zélande. Le parti devrait également l’emporter en Gueldre, dans le Brabant-Septentrional, dans le Limbourg et à Groningue, et il est au coude à coude avec le VVD au pouvoir en Hollande-Septentrionale et en Hollande-Méridionale.
Le résultat des élections fait suite à une récente enquête de Rabobank qui a révélé que seulement 1 % des citoyens néerlandais pensent que le pays va clairement dans la bonne direction, tandis que 86 % des personnes interrogées sont pessimistes quant à la trajectoire du pays.
La montée du BBB au cours des deux dernières années a été une réponse aux plans du gouvernement visant à apaiser les objectifs de l’UE en matière d’émissions d’azote en imposant des réformes agricoles radicales. L’année dernière, le gouvernement a mis en place des plans visant à réduire d’un tiers le nombre de têtes de bétail, tandis que les agriculteurs ont également été informés que leurs terres pourraient faire l’objet de rachats obligatoires.
Cette politique a conduit les travailleurs agricoles à organiser plusieurs manifestations contre le gouvernement, bloquant les autoroutes et les centres de distribution des supermarchés lors de protestations massives l’année dernière.
Lors d’une récente manifestation à La Haye avant les élections, plus de 10 000 agriculteurs néerlandais sont venus écouter les militants s’exprimer contre les projets du gouvernement.
« Nous nous battons contre un gouvernement corrompu et injuste« , a déclaré Eva Vlaardingerbroek, une éminente militante de la défense des agriculteurs.
Elle a parlé d’un gouvernement qui « chasse nos agriculteurs de leurs terres » et qui s’est « retourné contre sa propre population« .
Les réductions prévues pour l’agriculture néerlandaise ont été décrites par les dirigeants du secteur comme « si sévères que les communautés rurales seront totalement dévastées sur le plan économique« . C’est ce qu’a déclaré Sander van Diepen, porte-parole de l’association néerlandaise de l’agriculture et de l’horticulture, LTO Nederland, en juin de l’année dernière.
La victoire électorale de mercredi ne garantit pas le succès contre les plans du gouvernement, mais avec le soutien de JA21 et du parti PVV de Geert Wilders, le mouvement des agriculteurs sera en mesure d’établir un bloc solide d’opposition à la politique du gouvernement et de chercher à faire échouer le processus.
Source : ZeroHedge
18 réactions à cet article
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Une coterie poujadiste qui ne veut pas baisser la taille des cheptels pour continuer à faire de la quantité, et blinder des pesticides les sols.
C’est Chasse&Pêche, mais Bruxelles ne dira rien.
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@Montdragon
"Une coterie poujadiste qui ne veut pas baisser la taille des cheptels pour continuer à faire de la quantité, et blinder des pesticides les sols.«
Un peu facile comme procès, quand après avoir orchestré le génocide de sa paysannerie en imposant cinquante ans durant le modèle productiviste et agro-industriel de la Politique Agricole Commune qui a très largement vidé nos campagnes pour favoriser la concentration des terres, l’€urope démantèle et liquide maintenant ce modèle sans aucun égard pour les serfs qui se sont parfois endettés jusqu’à l’os pour s’y conformer !
Habitant Bruxelles quand j’étais môme, je garde encore souvenir de la dévastation, des très impressionnants ravages et des fourches partout peintes en blanc sur les routes et les murs — 100.000 manifestants, 140 blessés, un mort et des dizaines de millions de francs belges de dégâts - ayant accompagné le 23 mars 1971 l’expression de la colère paysanne contre le plan Sicco Mansholt.
Et je trouve qu’à qualifier ses coteries et le cas échéant ses jacqueries de »poujadistes", vous faites quelque insulte au monde paysan ou ce qu’il en reste, et auquel vous n’entendez manifestement rien sinon votre propre mépris.
Certainement, le productivisme agro-industriel est un suicide et il faut revoir tous nos modèles de production agricole, mais selon les temps et rythmes de la terre et de ceux qui la travaillent plutôt que ceux de ces pâles technocrates en col blanc auxquels toujours plus nombreux sont ceux et celles qui rêvent de faire ravaler leur morgue.
Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations !
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@Samson
En fait vous avez tous les deux raison sur ce coup la ce sonts les échelles de constats qui sonts différentes.
Mondragon vous cause des faits (qui sonts indiscutables)
Et vous du votre vous lui parlez des causes (indiscutables aussi)
Les paysans sonts eux aussi les principales vicitimes de ce systeme productiviste fou et c’est lUE (et une grande part de nos politiques)à qui nous onts emmenés dans le mur dans lequel nous sommes tous, en expliquant à l’époque que c’eetais le « camp du bien » de vouloir nourrire toute la planete, qui serai contre , bon et en recasant aussi ses usines d’explo en engrais, mais ca faut pas le dire fort lol
C’est comme l’immigration en ce moment ou les memes sous d’autres prétextes humanisme, camp du bien etc) nous envoent pareil dans le mur, et ou cette fois le loup caché derriere le buison n’est pas l’usine d’explo, mais le moins disant social pour un enrichissement , non une goinfreririe d’une toute petite caste privilégiée
Toujours et toujous plus pour le malheur des peuples au bénéfices de qquns
Bien à vous tous, en vous envoyant tous chier !
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@Samson
Les agriculteurs néerlandais sont des exploitants, pas des paysans, et ils veulent continuer à exploiter de manière intensive.
C’est le sens de mon message. -
@Montdragon
De toutes façons le mot « paysan » relève d’un imaginaire flou et mouvant au gré des fantasmes des uns et des autres. Parfois (souvent ?) utilisé par pur mépris de classe, sous couvert d’écologie ou/et d’idéologie sociale.
Les agriculteurs sont des agriculteurs. Point barre. C’est le terme qui convient pour désigner le métier ou la profession.
Quant à celui d’exploitant agricole, il n’est pas nécessairement relié au productivisme outrancier. Il est possible d’exploiter un fonds agricole ou tout autre fonds de manière, non pas raisonnée, mais raisonnable. Du moment qu’on n’exploite pas les travailleurs. -
@Montdragon
Je pense que si vous étiez à la place de ces agriculteurs, votre réaction serait différente.
Mais au-delà de ça, vous êtes comme beaucoup de personnes, vous avez une vision superficielle des choses , donc fausse. -
@Véronique
"De toutes façons le mot « paysan » relève d’un imaginaire flou et mouvant au gré des fantasmes des uns et des autres. ... Les agriculteurs sont des agriculteurs. «
Le terme »paysannerie" englobe en fait toute la population vivant de la terre depuis la substitution durant le néolithique de l’agriculture et de l’élevage à la cueillette et à la chasse, ainsi que toutes les pratiques, techniques et connaissances, soit la culture, qui y est associée.
Être agriculteur ou éleveur se limite à pratiquer un métier et une raison sociale. Être paysan, c’est être attaché à un terroir en étant le dépositaire et le transmetteur de la connaissance, du travail, des pratiques et des traditions parfois multimillénaires qui s’y rapportent.
C’est en ce sens que je qualifie plus haut la Politique Agricole Commune de génocide, quand en moins de deux générations, la transition vers le modèle agro-industriel a tenté l’exploit d’effacer toute identité, racine et culture paysannes pour y substituer la froide normativité productive applicable à l’exploitant agricole et aisément réductible à une série limitée de tableurs Excel.Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations !
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@véronique
En tant que française vous défendez l’indéfendable à tort, sans savoir qui ils sont. -
Tant que c’étaient les autres qui quittaient les campagnes pour leur laisser les terres et pour pratiquer l’agriculture ”Monsanto”, les agriculteurs restants se frottaient les mains... Ils allaient enfin pouvoir devenir riches !
Maintenant c’est leur tour...
Ceci-dit, le manque de progressivité des nouvelles mesures qu’on leur impose est une folie, un peu comme l’interdiction des moteurs thermiques avant 2035 qu’on impose aux constructeurs automobile... Une conversion progressive – style 10% des terres en bio par année – serait plus réaliste et aurait rencontré moins d’opposition. Mais les lobbies de l’agro-alimentaire sont à la manœuvre, n’en doutons pas !... Une fois que les derniers agriculteurs seront ruinés, ils rachèteront les terres agricoles pour rien, comme c’est le cas en Ukraine et dans le monde entier.
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@Durand
bonjours, oui c’est possible, pas sur du tout quand même, et très loin de là !!
le truand du sommet veut que l’on croit cela...en 2035 il n’y aura plus de véhicules « éclectiques » et électriques en fait..sauf des vélos ; mais ??? qui désormais polluent aussi l’atmosphère et pas en Co2 le gaz de la vie
La base de nos relations étant la compétition entre tous, celle ci éliminant, donc est violence, guerres enfin etc , il n’y a rien du tout d’anormal à cela est ce que je vois clairement, ni au fait de l’esclavage et encore pire,
mes respects du Mardi matin.. -
@Durand
Maintenant c’est leur tour...
Mouais.... Beaucoup d’agriculteurs actuels se sont installés sur des exploitations déjà agrandies. De plus les agrandissements d’exploitations étaient et sont encore parfois indispensables pour pouvoir continuer. C’est comme pour beaucoup de choses. Plus on produit et plus il faut produire puisque les prix à la production ont tendance à baisser ou à stagner tandis que les charges ont tendance à augmenter. Et ce ne sont pas les agriculteurs qui vont pouvoir changer la donne puisque ça arrange finalement tout le monde ou presque, et que les électeurs n’ont pas tellement envie de changer politiquement. Pour changer de modèle, il faut que l’Etat subventionne beaucoup plus que maintenant. C’est un changement en profondeur qu’il faut, se débarrasser de l’UE et de son néo-libéralisme par exemple, revenir à un modèle keynésien et à un certain protectionnisme.... Mais si les choses n’évoluent pas tout le monde doit faire avec.
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Bonjour @eau-mission
Les terres agricoles peuvent être restaurées plus vite que ne le disent les Bourguignon si l’on y cultive les productions appropriées avec les techniques appropriées. C’est une grave erreur que de dire qu’elles resteraient improductives pendant des années. La transition peut et doit être productive.
L’impossibilité de restaurer progressivement les terres cultivables est imposée par le cadre légal que les lobbies ont susurré à l’oreille de nos décideurs politiques depuis des décennies : PAC, commerce, conditions sanitaires, foncier, etc... Quand les lobbies auront épuisé les dernières terres cultivables et les dernières resources en eau, ils ne perdront pas leur temps à tout détricoter... Ils feront autre chose.
L’agriculture doit intégrer la souveraineté nationale. La diversité des territoires impose qu’une large part du pouvoir décisionnel soit dévolue aux départements et aux communes mais dans un cadre politique NATIONAL incluant l’inversion de l’exode rural et donc une réorganisation sociale de ces territoires.
Il est impératif que s’y développent aussi des productions industrielles utiles localement : transformation des produits agricoles, industrie mécanique, mise à profit de l’énergie hydraulique et hydroélectrique (micro centrales) incluant la restauration des bassins versants... Des petits centres de recherches multidisciplinaires locaux devront également être déployés et mis en réseau.
Bref, le premier pas vers l’écologie agricole et sans doute vers la sobriété heureuse en tant que dernier optimisme permis, est la sortie de l’UE par l’article 49-3 que nous propose Macron (et non-pas par l’article 50, n’en déplaise à @l’Arsène, alias le homard bleu ^^)... Une occasion à ne pas manquer !
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@véronique
Je suis à peu près d’accord avec vous mais pour que les gens aient envie de changer de modèle, il faut savoir leur en proposer un autre qui soit à la fois attrayant et réaliste...
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@eau-mission
« retour des savoirs-faire divers dans nos campagnes. »
... je dirais plutôt « retour de TOUS les savoirs »..., y compris scientifiques, historiques, philosophiques, politiques, économiques, etc... Sinon ça ne marchera pas.
« lien »
Aimer un sol. C’est ça le lien. Pas besoin d’être natif. Comme parfois les femmes qui s’y trouvaient, j’ai aimé tous les sols que j’ai foulés. Dit autrement, si quelqu’un souille ou profane la terre que vous cultivez, c’est un peu comme être cocu. Votre passion, votre œuvre, c’est de la rendre belle et heureuse et...
« Japon »
Jamais mis les pieds sauf : Masanobu Fukuoka et sa ”révolution d’un seul brin de paille” et Morihei Ueshiba : l’énergie bienveillante en mouvement. Ils ont pratiqué au Japon mais leur enseignement est universel !
Ceci dit, je crois que je suis très mal placé pour parler des gens qui sont nés quelque part... Les premiers à profaner leur quelque part, trop souvent...
« outils de travail plus maniables »
Oui, le Japon et l’Italie mais on avait Bouyer, à Tomblaine, qui en fabriquait de fameux... Basse technologie et réparable à l’infini... Ils exportaient pas mal en Afrique dans les années 60-70... J’ai un petit charriot élévateur tout terrain ”Lama” qui vient de chez eux... Il a 50 piges et je l’utilise tous les jours. Ils appelaient ça un « valet de ferme »... Quatre roues motrices et directrices. Diamètre de braquage 3,50m, largeur 1m, environ 650kg et il en lève 500 ! Je lui dois mon dos... L’usine Bouyer a dû fermer au début des années 80... Tonton croyait aux forces de l’esprit, pas aux bouseux.
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@Durand
Bouyer ...intéressant je connaissais pas.
M’intéresse aux vieilles marques française en mécanique. -
@Aita Pea Pea
Tenez, voilà la fiche technique...
https://www.plandegraissage.org/fr/index.php?controller=attachment&id_attachment=28732
J’ai le modèle 500 avec pince à fumier, godet et fourches à palettes. J’ai modifié le mat pour y incorporer une presse hydraulique et un vérin translateur. C’est nécessaire pour charger et décharger les ruches que je transporte avec mon 12 tonnes... Je prends 2 palettes de 4 ruches à la fois et la presse écrase la charge pour qu’elles ne glissent pas sur les terrains scabreux...
En rabattant les fourches, je le transporte en travers, à l’arrière du camion... Je mets 45 mn, seul, pour décharger 80 ruches (20 palettes) et sans mal au dos... Je me suis également fabriqué une petite canadienne pour mon jardin, fixée aux fourches et que je tire en marche arrière..., ainsi qu’une lame niveleuse (également fixée sur les fourches) avec un IPN de 200mm pour refaire mes chemins et niveler les emplacements de ruches... Le godet aussi est très pratique pour déplacer terre, sable, gravier, béton, etc... Seule la pince à fumier ne m’est d’aucune utilité.
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qui, selon les militants, détruiront les communautés rurales…
bof, même dans ma région valonnée ou l’agriculture est « petite » par rapport aux grandes plaines il n’y a quasi plus de communauté rurale, et quand il y en a ce sont plutot des néos.
Ce ne sont pas les communautés rurales qui sont menacées mais un certain modèle agricole, qui lui a clairement dévasté les communautés rurales tout au long du 20eme sicècle. Ce qui reste de ce long processus de sélection est un petit milieu de gens qui ont éliminés tous leurs voisins pendant des décennies et se sont organisées en milieux de pouvoir pour garder le controle sur les terres et les débouchés industriels.
Face a eux les écolos des métropoles qui veulent sanctuariser la nature et sont des hyperconsommateurs qui méprisent le productivisme, bref des bourgeois stupides
Bref c’est aussi déprimant qu’une bonne guerre en ukraine
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@sylvain
il n’y a quasi plus de communauté rurale
J’observe la même chose. Il n’ y a plus de communautés rurales. En revanche on peut malgré tout tenter de ne pas aller plus loin dans le phénomène de concentration, car même s’il n’y a plus de communautés rurales, il y a encore des agriculteurs indépendants, en France plus de 400000, qui exploitent directement, et qui sont donc présents dans de très nombreuses communes. Or vu comme les choses évoluent, on se dirige vers une diminution importante de ce nombre, avec recours plus important au salariat.
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