Il n’y a jamais eu de démocratie dans ce pays. La première Constitution organisait déjà l’impuissance du peuple en général à se choisir une destinée. Il n’est qu’à observer tout ce qui s’en est suivit (parfaitement en accord avec la Constitution de 1791), la grande pauvreté accoudée à des fortunes immenses au dix neuvième siècle, le travail des enfants, puis , avec la dernière mouture en date l’abandon de souveraineté national au profit de bureaucraties, régionale (U.E) puis mondiale (OMC), la première passant avec une propagande tout sauf destinée à informer, la seconde dans le dos du peuple et des parlementaires.
Nos soi-disant « représentants » n’ont jamais représentés nos intérêts et perçoivent leur élection comme un « chèque en blanc ». Aucune possibilité de virer un élu qui fait le contraire de ce qu’il avait promis (aux naïfs) ou fait passer en force une loi que la quasi totalité du peuple rejette.
On a consulté le peuple français avant de mettre l’ouvrier français en concurrence avec les chinois, délocalisant des millions d’emplois, faisant exploser notre déficit commercial avec ce pays et mettant en danger tous les mécanismes utilisant les cotisations des actifs pour boucler leur budget ?
L’article 11 de la constitution offre timidement la possibilité de consulter les français par référendum « à l’initiative d’un cinquième des membres du parlement » (ce qui montre que l’initiative de choisir notre destin collectif ne nous a jamais appartenu en droit).
Comme le droit mondial prévaut sur le droit européen qui prévaut sur le droit français et que la Constitution nous considère comme une bande de gamins qu’il faut gérer, la probabilité que la voie légale nous offre la possibilité de reprendre en main notre destinée est infime.
La délégation du droit de choisir notre destin à des bureaucrates non élus a signé l’arrêt de mort de notre rêve de démocratie.
M. Macron a parfaitement le droit pour lui de considérer qu’il peut détruire méthodiquement tout ce qui a fait la richesse de ce pays, car il a de facto un chèque en blanc pour exécuter la volonté de ses supérieurs hiérarchiques.