@Et hop !
Comme vous le
remarquez si bien, jusqu’ai tournant des années 70 :
« La trésorerie de l’État était assurée par des
facilités de caisse gratuites de la Banque de France (jusqu’à ce que
Pompidou-Giscard l’interdisent).
Non seulement le secteur public ne payait aucun
intérêt à des banques, mais il ne payait aucune assurance, il était son propre
financeur et son propre assureur. »
Ce qui n’est pas purement anecdotique, vu que cela correspond
précisément à l’époque où, à l’échelle « mondiale », du moins, celle
des économies occidentales, s’amorce la baisse générale de la productivité du
capital.
Dépouiller les finances de l’Etat était donc devenu une compensation
« incontournable » au sens du maintien de la domination du capital,
et ce mode de « gestion » ne s’est donc pas fait uniquement à l’échelon
« national » français, mais bien à l’échelle de toute l’économie
occidentale, comme le montrent les graphes déjà cités (*).
Comme vous le remarquez également, c’est donc bien le début
de la finance mondialisée à grande échelle :
« On est passé de cette situation à celle où la totalité
des recettes fiscales sont dépensées en paiement d’intérêts et d’assurances,
c’est-à-dire sorties de l’économie française au profit de groupes financiers
étrangers dont l’anonymat est protégé. »
Le tournant des années 70, c’est le moment où le capital
financier « fictif », basé sur le boursicotage intensif, a
définitivement pris le dessus sur le capital industriel productif. Depuis, les
choses n’on fait qu’empirer, jusqu’au point où le cycle de la dette s’est s’installé,
tel qu’une dette en remplace une autre, alourdissant sans cesse le fardeau du
mondialisme sur les nations.
Luniterre
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