Déjà posté mais bon me semble convenir ici aussi.
Nous vivons dans une caricature de
démocratie avec comme principaux acteurs une certaine classe politique qui
bricolent avec les institutions au gré des circonstances et des médias qui
entretiennent le flou et la confusion en accompagnant tout cela comme ils
peuvent.
Chacun est arrivé dans cette
comédie à la limite de son rôle et semble en pleine improvisation. Quand
le moteur politique est maintenant ailleurs, dans un mouvement social
devenu politique de par ses aspirations démocratiques
jamais entendues qui traversent toutes les couches sociales du pays depuis
un moment déjà. Cela s’appelle un blocage qui renvoie à un autre blocage dont
parle les syndicats qui cherchent un partenaire et une réponse démocratique que
ceux qui ont tellement joué de subterfuges politiciens et électoraux et de
dérobades quant à la situation du pays et leurs responsabilités ne sont
visiblement plus en mesure d’apporter. Ils le savent, les médias le
savent, l’opinion publique que pourtant les derniers nommés fabriquent comme
ils peuvent sans jamais tout à fait la circonscrire le sait.
Cette classe politique par sa
capacité manœuvrière, son cynisme et le goût bien humain de se maintenir s’est
mise toute seule dans cette situation. Que peuvent espérer ces
dirigeants ? De graves désordres pour, grâce à l’hystérisation de la
situation par les médias qui ne manquent pas de savoir-faire dans le domaine,
avec l’appoint bien sûr du LR qui, descendu au point actuel, est mûr pour un
peu tout ce qui se présente, justifier ou se voir imposer une coalition
avec l’extrême-droite.
Bravo pour le chemin parcouru. A
force de jouer la comédie du front républicain à défaut de prendre à bras le
corps la restauration de la démocratie, toujours risquée pour un certain type
de politiciens, les voilà à la merci de grands diseurs qui du moment que l’on
ne touche pas à l’ISF et qu’on gueule à propos de l’immigration se
verraient bien avoir une rame dans le bateau. Pour quoi faire et aller
où ? Pour que les affaires en cours continuent d’aller comme elles vont,
de mieux en mieux pour quelques-uns, de mal en pis pour les autres, dans un
répit d’apparences.
La réponse est dans le mouvement
social et politique en cours et chez les responsables politiques qui le
soutiennent.La responsabilité est grande et déterminante pour les deux parties.
Espérons que chacun et nous tous collectivement nous serons à la hauteur.