A la fin, c’est le peuple qui gagne
Le petit Jupiter s’est mis dans une impasse, dont il ne sait comment sortir... sachant que quoi qu’il dise, plus rien ne changera. Il y a longtemps que les beaux discours ne sont plus entendus, et que le miroir aux alouettes des promesses fallacieuses a cessé de faire rêver les français
C’est l’histoire qui nous en fait la démonstration, qui que soit le despote, finalement, avec le temps qui passe, il finit, au mieux, par être écarté.
Selon toute logique, Macron devrait prendre le même chemin, d’autant que sa côte de popularité est en chute libre.
Sur le net, l’humour se déchaîne, et certains ont trouvé un autre sens à LREM.
Car il ne fait pas bon de trop provoquer le peuple...
Un roi en a perdu la tête, et nombreux sont les présidents dont l’autoritarisme a fait finalement long feu.
L’un des derniers en date, un certain De Gaulle, en a fait la cruelle expérience, et devant la fronde populaire, son référendum l’avait conduit à l’échec.
C’était le 27 avril 1969, il s’agissait de revoir la régionalisation, et de rénover le Sénat... et le NON l’avait emporté à 52,41 %, résultat qui avait chassé le président de l’Élysée.
Ce président avait eu, lui, au moins le courage de lancer ce référendum, sachant à l’avance que le résultat n’était pas gagné d’avance... selon son entourage, il pressentait même son échec. Lien
Mais revenons à Macron...
Le 22 mars l’autocrate a pris la parole, pour dire quoi ? Et surtout pour parler à qui ?
En effet, le choix d’imposer aux téléspectateurs un passage à 13 h n’est pas anodin... il s'adressait surtout à ceux qui ne travaillent pas, aux retraités... et non pas aux forces vives de la nation.
En vain, semble-t-il, parce que sa prise de parole ressemblait plus à jeter de l’huile sur le feu, comme s’il voulait pousser à bout les 9 travailleurs sur 10 qui refusent sa réforme... ce qui confirmerait la théorie de quelques politologues, qui voit dans l’action présidentielle, une application des théories de Machiavel : il ferait tout pour perdre le pouvoir, afin que l’extrême droite prenne la place, provoquant de gros troubles, suivis par un échec retentissant, amenant de nouvelles élections, lors desquelles, Macron pourrait se représenter, alors que cela lui est interdit pour la prochaine mandature...lien
Sauf qu’en jouant avec le feu, il arrive qu’on se brûle.lien
En attendant, sa prestation du 21 mars a jeté beaucoup plus de monde dans la rue, avec maintenant l’entrée en course du monde estudiantin, et la colère est loin d’être retombée. Lien
L’histoire serait-elle en train de se répéter, car, il ne faut pas oublier que « les évènements de mai 68 », ont commencé un certain 22 mars 1968, cette journée étant considérée comme point de départ du mouvement de mai 68. lien
Comme l’a déclaré le chercheur CNRS et économiste Frédéric Lordon : « voilà un bout de temps que ça craquait de partout. On ne tient pas éternellement une société avec BFM, de la flicaille, et du lexomil. Vient fatalement un moment où les têtes se redressent » et comme dit mon vieil ami africain : « qui est à cheval sur un tigre n’en descend pas facilement ».
l’image illustrant l’article est réalisé par l’I.A.
Merci aux internautes pour leur aide précieuse
Olivier Cabanel
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