@samy Levrai
’’ ces territoires font déjà parties intégrante de la Russie’’
Non ! les annexions unilatérales par les armes avec des consultations sous contrainte ne sont reconnues par quasiment aucun pays, d’où la nécessité d’une phase diplomatique avec une autodétermination sous contrôle international.
’’guerre nucléaire’’
Je suis contre l’escalade contrairement aux inconditionnels de chaque camp, et pour une phase de négociations et concessions.
’’la Russie qui est en train de gagner’’
Disons qu’elle grignote laborieusement du terrain (des ruines, en fait). Pour ce qui est de la poursuite à long terme des combats, nous sommes d’accord que la Russie a la profondeur stratégique et les réserves en combattants qui rendent impossible une totale reconquète militaire par les Ukrainiens de l’intégrité territoriale de 2013 ; et on est aussi d’accord que les populations de certaines régions russophones opteront pour le rattachement à la Russie (positions que me reprochent Dash, Mozart ou Vélosolex).
L’OTAN ne serait pas partie-prenante de discussions frontalières en Ukraine. Par contre, il serait impliqué dans des accords généraux sur la sécurité en Europe, et notamment la non-intégration future dans l’alliance Atlantique de pays frontaliers de la Russie.
Mettre l’OTAN à genou, c’était les tartarinades de la guerre éclair supposée l’an dernier. Désormais, pousser à un compromis, là c’est possible.
L’allusion au Kosovo est intéressante, on ne peut pas s’opposer ici à ce que l’on approuve là (et réciproquement), il apparait donc qu’il y aura d’une manière ou d’une autre (la brutalité ou la diplomatie) une partition de certaines régions ukrainiennes. Je préconise la diplomatie, mais je me sais minoritaire, car les bellicistes prédominent de part et d’autre.