Le mot APHRODITE est clair dans sa pudeur. Étymologie. ( XVI e siècle) Emprunté au grec ancien Ἀφροδίτη , Aphrodítē (« beauté physique, grâce, vénusté ») par translittération. La relation sexuelle vue dans sa crudité ne peut être belle. excepté représentée dans la beauté et l’amour du trait. Je pense au peintre TREMOIS qui a depuis longtemps cessé de nous émouvoir. ET POURTANT : que de vénusté dans ce rapport. Tant qu’il reste artistique. Et pas une atteinte crue et avilissante. L’enfant est trop jeune pour encaisser le choc de la vue de rapport sexuel dans leur animalité sans l’esthétique que lui donne l’amour. Lire : Scène primitive :
L’amour la mer
Je voudrais être l’eau de mer quand vous nagez
Vous ensevelir entière dans le sel
L’iode et le goémon Le bleu qui ne peut pas finir
Pour vous couvrir je voudrais être drap des algues
Votre corps archipel serait mien Totalité
De matière qui se souvient et ohaque mouvement
Chaque esquisse de vous des bras des jambes
Serait appartenance à mon statut océanique
Vous sur la balance de la vague divagante
Tout le corps allégé l’âme liège qui flotte
La bouche respire au rebord La peau reprend en boucle
Partition de l’eau le corps enfin s’y raccorde
Et l’eau qui compose la chair se change en souffle
Fente d’air pur passage à l’extrême de soi
L’ œil rame avec la vue Le cœur en battant crawle
À longs brassages de ressac et de cadences
L’amour la mer soudés profond en voyance scellés
Pour le voyage illuminé des revoyures.
Sans jamais recommencer
la mer est autre rive à la pensée
l’immense est un appel en vous.