@Massada
Bonjour, vous dîtes :
La démocratie représentative est un régime adapté aux évolutions modernes liées aux progrès économiques, technique et scientifique.
Alors là, il faudrait que nous expliquiez quel rapport il y aurait entre les "évolutions modernes, etc., et une démocratie représentative !
Porter à une mandature une personne choisie par un parti politique pour laquelle le peuple n’a aucun droit de regard dans le choix des récipiandaires, sur un certain temps défini et renouvelable, n’est pas à mon sens une évolution moderne et de progrès. Ce n’est pas parce qu’une démocratie est représentative qu’elle respecte en tout points la démocratie et loin s’en faut !
Nous constatons tous que 1789 a accouché d’une révolution bourgeoise !
Que la révolution française a été le fruit d’un savant mélange de démagogie et de favoritisme envers la bourgeoisie française montante, riche et active qui remplaçait l’ancienne aristocratie terrienne et militaire, avec une somme de privilèges similaires, et parfois bien plus marquants.
En portant au pouvoir des personnes issues pour la plupart des classes privilégiées de la bourgeoisie française montante des milieux d’affaires, la Révolution française a développé dans des proportions non négligeables le captalisme !
Que la Révolution française a créé un prolétariat misérable qui servit de main d’oeuvre exploitée honteusement par les grands industriels, sur tout le 19eme siècle.
Bénéficier du droit de vote n’est pas en soi un progrès notable, s’il ne s’accompagne pas du droit de révocation et d’un mandat impératif.. Mandat non prévu par la constitution. Les constitutionnalistes qui ont rédigé celle de la 5eme et des précédentes s’en seraient bien gardés.
Le droit de vote est simplement une formalité qui perd tout son intérêt, dans les faits, puisque rien n’est prévu pour le contrôle régulier, pointilleux, des actions des élus pour lesquelles ils ont été portés par les urnes. Ce contrôle dans une véritable démocratie, devant être assuré par les citoyens eux-mêmes. Donc, le RIC ou encore, le RIP.
Mais dans un régime autoritaire comme celui de la répulique, et la citation de Siéyès est là pour le prouver, depuis le début, il n’existe quasiment aucun moyens de regard par les citoyens dans les affaires publiques. Ce qui laisse la part belle aux élus à qui les électeurs après avoir voté, leur lachent la bride. Ils savent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent.
Même la cour des comptes n’a qu’un rôle illusoire.