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Commentaire de Michel DROUET

sur La violence n'est pas seulement dans la rue


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Michel DROUET Michel DROUET 10 avril 2023 19:00

@gruni
Je ne partage pas votre point de vue sur la nécessité d’avoir des « meneurs » pour parvenir à renverser un pouvoir : 1968, fut un mouvement spontané initié par les étudiants, récupéré ensuite pas les syndicats et les partis de gauche. On a vu comment la peur du chaos a mis fin à ce mouvement.
Pareil pour les gilets jaunes constitué sur la base de revendications catégorielles qui s’est fragmenté en plusieurs chapelles récupérées notamment par l’extrême droite et qui s’est terminé par le versement de quelques milliards par le gouvernement, ce qui a contribué à calmer les esprits.
La configuration de la société actuelle fragmentée par le clientélisme électoral pourrait laisser à penser que les vieilles recettes politiques arriveront à calmer un mouvement qui viendrait à se structurer.
Ce qui change actuellement, c’est la pluralité des motifs d’insatisfaction, du pouvoir d’achat pour les plus faibles, au constat d’une forme de libéralisme directif qui en vient à prendre des décisions en fonction des besoins des plus riches, en passant par la question du réchauffement climatique et de l’accès réservé aux ressources.
C’est mon constat, c’est tout. Dire que cela va se cristalliser dans un large mouvement, je n’en sais rien, je dis seulement que le champ revendicatif s’élargit.
Quant à prédire ce qui va se passer, je ne suis pas devin

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