Rien de nouveau sous le soleil, aucun scoop ici.
On a perdu la guerre face à la GB au début du XIXème siècle
et depuis, on court après, comme on peut.
Les Anglo-saxons ont le business dans l’âme, inscrit dans
leur ADN. On ne se bat pas à armes égales.
D’un côté le panache, le style et la manière, la gloire, et
au bout la défaite avec les honneurs. De l’autre, une armée de boutiquiers qui
ne lâchent rien, jamais, prêts à tuer pour un dollar.
Dans ce monde thatchérien, reaganien, globaliste, impitoyable,
armé où les perdants sont en permanence remplacés, la culture française n’a pas
sa place. Pour s’en convaincre, il suffit de comparer les colonisations à la
française et à l’anglosaxonne : la générosité face aux éradicateurs.
Le dernier sursaut fut Chirac/Villepin sur la guerre d’Irak.
On aurait cru que les US allaient détourner leurs armes de Saddam contre nous.
Ils s’en sont tenus aux insultes les plus humiliantes.
Alors on court comme un canard sans tête, en bouchant les
trous, en subventionnant nos « CAC 40 » pour leur permettre de
compéter (j’invente ici un mot composé de « com » et de « péter »)
avec les rois du business. Dans cette course folle, le peuple français est sacrifié. Il s’en
rend compte et se révolte, d’autant que son élite n’oublie pas de se remplir les poches tout en cavalant.
Que faire, comme disait l’autre ? Attendre, attendre
que le monde change, que de nouveaux acteurs rebattent les cartes et la France « outragée,
martyrisée » retrouvera sa place dans ce monde, la première !
Le sud global, ceux que nous avons aimés et instruits remettront la France sur le trône.