@L’apostilleur : « Si l’affaire Dreyfus a démontré un antisémitisme sans discussion possible, reste à savoir pourquoi autant de français l’étaient. »
Parce qu’aux débuts de la 3e République, une classe dominante d’origine juive arrivait au pouvor en France, évinçant les catholiques (affaire des fiches), les congégations enseignantes et hospitalières (loi Combe), et dans l’armée les familles nobles qui lui donnaient la majorité de leurs cadres depuis ... que la noblesse existe. Donc il y avait un antagonisme des milieux de notables évincés qui considéraient ces juifs comme des concurrents, voire des usurpateurs.
L’affaire Dreyfus est une histoire d’erreur judiciaire comme il y en a eu des milliers d’autres où celui qui était condamné injustment à dû subir sa peine, c’est parce que Dreyfus était juif et qu’il avait de puissants appuis dans la presse et les milieux républicains qu’elle a eu un tel retentissement. Sinon, personne n’en aurait parlé.
Le fait est que le motif de la condamnation n’avait rien d’antisémite, il y avait un faisceau de faits et de preuves qui pouvaient faire croire à sa culpabilité.
Du reste, son innocence n’a pas été prononcée par la décision du procès en révision, il a été amnistié par décret d’un président de la République.
Il y a eu une autre affaire similaire avec les Rosemberg dont il s’est avéré, grâce à des archives soviétiques, qu’ils étaient coupables.