@pemile

Purée, mais parle de ce que tu connais... T’es vraiment en gland dés que tu alignes deux lettres sur ton clavier.

Les pertes en ligne sont évidemment supérieures en courant continu qu’en courant alternatif, puisque les courants alternatifs ont tendance a circulé à la surface des conducteurs, ce qui limite la résistivité volumique. Evidemment, cet effet est faible à 50Hz, mais il existe néanmoins, et sur la mégachiée de gigawatt d’un réseau électrique, ça pèse super lourd. En plus, les courants alternatifs sont moins dangereux que les courants continus en cas d’électrocution. Et, cerise sur le gâteau, les alternateurs des centrales (gaz, charbon, nucléaire, ce que vous voulez) produisent du courant alternatif. Le seuls système qui produisent du courant continu sont les piles et les batteries. Va connecter ton réseau électrique à des piles qu’on rigole... Et va redresser le courant des alternateurs pour le rendre continu sans pertes colossales...

D’où, d’ailleurs, les réflexions sur le courant continu : si nous avons des sources de courants continus, comme des panneaux solaire, ou/et intermittent comme les éoliennes, on doit stocker l’énergie dans des batteries, qui, délivrent du courant continu, donc refaire une partie du réseau (je n’ai pas d’avis sur la faisabilité de cette démarche, il y aura peut être des progrès techniques, mais en l’état, c’est pas possible ou rationnel. Mais on y réfléchi et c’est normal). Les réflexions contemporaines ne portent pas sur la pertinence du courant alternatif tel que fonctionne dans le réseau actuel, mais sur ce qu’il sera peut être dans le futur, avec une consommation très locale à base d’énergies intermittentes.

Sinon, les ingénieurs seraient passés depuis bien longtemps au courant continu, ils ne sont pas débiles.