@Francis, agnotologue
copié-collé : « l’injection massive dans la population, de protéines spike a pour effet de provoquer des symptômes de plus en plus difficiles à différencier de la maladie dite covid. Ou plus exactement, en appelant covid long les effets indésirables de ces poisons injectés, les labos brouillent les cartes. »...
J’aimerais, modestement, apporter mon éclairage, selon ma compréhension des choses, des « effets » de la « vaccination covid19 », donc à ARN messager.
Le but « déclaré » de la manoeuvre de ces injections est d’introduire dans l’organisme (via des nanoparticules de transport) un ARNm qui va « donner l’ordre » à notre ADN de communiquer la « recette » pour produire la célèbre protéine « spike ». C’est le message que porte l’injection : faire produire par notre organisme cette protéine (un assemblage d’acides aminés supposé faire partie du SARS-COV2). Mais la « fabrication » elle même de la protéine ne se déroule pas dans le noyau de la cellule qui renferme notre ADN mais dans une « entité » de la cellule appelée « ribosome ». Notre ADN « connait » toutes les recettes de fabrication de nos protéines. Et dans le cas présent, c’est un « piège » qui est tendu à notre ADN via l’ARNm qui demande à faire produire une protéine qui ne fait pas partie du « soi ».
J’ouvre un parenthèse. Certaines personnes, rares, présentent des déficiences génétiques. Elles ne parviennent pas à produire certaines protéines indispensables au fonctionnement de l’organisme. On peut « forcer la main » de l’organisme, grâce à des ARNm, afin que notre ADN délivre la recette de cette protéine qui fait défaut. L’organisme produira, par conséquent, cette protéine faisant défaut chez la personne, pour un mieux biologique. Mais il s’agit d’une protéine du « soi », une protéine faisant partie du répertoire humain.
C’est la thérapie génique (stratégie qui consiste à importer la copie d’un gène fonctionnel dans une cellule cible, pour qu’elle s’y exprime et aboutisse à la production de la protéine qui fait défaut. Le gène thérapeutique importé ne modifie pas le gène malade : il vient simplement s’ajouter au patrimoine génétique des cellules pour compenser la fonction déficiente.)
https://www.inserm.fr/dossier/therapie-genique/
Une fois que l’ARN messager a délivré son message, l’ADN « libère » la recette de la protéine « spike ». Le ribosome va se charger de « fabriquer » cette protéine selon la recette communiquée. Mais, il se trouve, que toutes nos cellules possèdent un « contrôle qualité ». C’est ainsi que toutes les protéines produites par le ribosome vont être « examinées » par le système « ’ubiquitine-protéasome ».
https://planet-vie.ens.fr/thematiques/cellules-et-molecules/physiologie-cellulaire/la-voie-de-degradation-ubiquitine
Ce « contrôle qualité » exercé par la protéasome permet d’écarter toute protéine qui ne correspond pas à notre génome. Parce que le ribosome peut ne pas respecter tout à fait la « recette », ou parce que la protéine, une fois fabriquée, sera mal « repliée ». Ces « protéines » qui ne seront pas conformes au « standard » requis par notre génome, seront « détruites » et ne seront pas libérées hors de la cellule. Mieux encore, le système ubiquitine-protéasome va « signaler » cette protéine à notre système immunitaire via le CMH (complexe majeur d’histocompatibilité). Ce CMH présente, par conséquent, à la surface de nos cellules, les « codes » des protéines du « non soi » de manière à ce que nos agents de l’immunité les détruisent, le cas échéant. Le CMH fait la part des choses entre le « soi » et le « non soi », entre les protéines « conformes » et les protéines « non conformes ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Complexe_majeur_d%27histocompatibilité
Mais il se trouve que l’activité du protéasome décline avec l’âge parce que de très nombreux « détritus » s’accumulent dans la cellule. Parce que le protéasome a aussi pour travail d’éliminer les protéines « oxydées ». Et on comprend alors que nous ne sommes pas égaux. Les organismes en bonne santé ont un protéasome fonctionnel, les organismes diminués ont un protéasome débordé.
Avec l’injection à ARNm personne ne sait pendant combien de temps le « message » de faire fabriquer la protéine spike va être effectif. Est-ce que ce message va être « intégré » dans nos gènes ? Est-ce que nos cellules vont produire continuellement cette protéine. Qui le sait ? Ce qui est certain, c’est que cette protéine, si elle est fabriquée, sera détruite par le protéasome, s’il est opérationnel. Et s’il ne l’est pas, cette protéine va s’accumuler dans la cellule, sous forme de déchet, jusqu’à la faire mourir. Et si la mort d’une seule cellule n’est pas important, la mort de plusieurs cellules, constituant un organe, sera plus dramatique, entrainant le dysfonctionnement de celui-ci. Par ailleurs, nul ne connait la composition exacte des injections et personne ne connait la « nature des adjuvants » qui intègrent le produit injectable. Sauf l’industriel ayant fabriqué le produit injectable. A savoir que tout ce qui pénètre dans l’organisme, sans y être « autorisé » sera considéré comme « agent pathogène » et déclenchera l’action du système immunitaire. Quoi que contiennent ces injections, les produits injectés seront combattus par notre système immunitaire.
Je reste un observateur attentif de ces choses pour lesquelles il demeure de très nombreuses incertitudes. Et il existe un marge importante entre la théorie et la réalité biologique.
30/04 10:26 - Francis, agnotologue
@Eric F ’’vous reprenez mot pour mot la formule de joletaxi dans son commentaire (...)
29/04 19:22 - Eric F
@Francis, agnotologue ah, c’est rigolo, vous reprenez mot pour mot la formule de joletaxi (...)
28/04 19:11 - Iris
@pettrolettebus Tu ferais mieux de parler des plus gros virus qu’on voit sans (...)
28/04 18:45 - Francis, agnotologue
@Eric F Sur tous les sujets, vous êtes vraiment le béni oui oui oui, toujours prêt à (...)
28/04 17:11 - Eric F
@Francis, agnotologue vous me gonflez avec vos histoires de perversion. C’est de nier (...)
28/04 11:06 - Francis, agnotologue
@Eric F Renverser la charge de la preuve comme vous le faites ici avec aplomb, cela relève (...)
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