Bonjour @Rosemar,

« La France a affiché samedi soir sa »consternation« après des propos de l’ambassadeur de Chine en France, Lu Shaye qui a nié la souveraineté des pays issus de l’Union soviétique et a contesté l’appartenance de la Crimée à l’Ukraine. »

A l’occasion du coup de Maïdan, soit d’une des innombrables « révolutions de couleurs » fomentées par les thing-thank néo-cons à Washington, l’OTAN a sans rire rêvé de mettre sans coup férir main basse sur Sébastopol, que les troupes nazies avaient pourtant mis en leur temps 250 jours à conquérir, avant de s’en voir finalement chassées comme des malpropres par l’Armée Rouge en plus ou moins une semaine. Mauvaise pioche !  

Pourquoi donc un ambassadeur de Chine devrait-il se priver de quelques bons mots ou facétieuses taquineries sur la légalité de la souveraineté des ex-républiques soviétiques quand, dans la foulée des provocations de son maître U$, l’OTAN, sans le moindre humour pour sa part, embraye sur l’indépendance de Taïwan, alors même que le principe d’une Chine une et indivisible était depuis des décennies partagé tant par Taïwan que Pékin ?

« Des régimes autoritaires, dictatoriaux s’unissent et se préparent à une confrontation avec l’occident : une situation dangereuse qui peut menacer la paix mondiale et qui peut conduire au pire. »

Quand bien même l’hubris des politiciens occidentaux les plus fanatiques et inconscients nous mènerait délibérément au suicide, nos états-majors sont bien plus au fait du déséquilibre technologique, militaro-industriel et économique - à notre désavantage cette fois - des forces, ce qui rend le pire peu probable, au moins pour la planète !
Quant aux disqualificatifs d’autoritaires ou dictatoriaux des régimes qui se préparent à nous tenir tête, ils n’ôtent rien à la donne : la France peut bien exprimer sa « consternation », mais l’Occident n’est désormais plus maître du jeu et n’a plus à imposer seul les règles du Nouvel Ordre Mondial caressé par les milliardaires réunis à Davos.
Mais de toutes ces bien dérangeantes évolutions, il paraît encore un peu tôt pour que la vertueuse indignation des éditocrates du Point et autres médias aux ordres informent le grand public en toute « transparence ».

Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations !