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Commentaire de Mozart

sur Du charivari à la casserolade


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Mozart Mozart 27 avril 2023 09:01

@la mandale ou rien
Cher ami, Je ne suis malheureusement pas Antoine Gallimard. Les droits se traitent et se sous-traitent.
Vos remarques démontrent que vous êtes soit un fonctionnaire déconnecté de la réalité et qui se gave, telle une tique, du sang de son hôte, soit un petit salarié vindicatif, jaloux de ses chefs passant son temps à les dégoiser parce que s’il était à leurs places on verrait ce qu’on verrait !
Cher ami, le rôle d’un chef d’entreprise est comme celui d’un chef d’orchestre. Seul, chacun peut jouer sa partition, mais ensemble et sans chef, cela devient inaudible. Gallimard et les éditeurs créent beaucoup de richesses. Et, contrairement à ce que vous laissez accroire ce sont des métiers bien difficiles. Sans les éditeurs point d’écrivains. En effet, l’éditeur doit non seulement trouver les bons écrivains, mais il doit aussi en assurer la publication, prendre en charge tous les frais afférents à cette dernière et en assurer la promotion : sans cette dernière peu de chance que le livre ait un quelconque avenir. De plus, les français lisant peu, le tirage moyen d’une ouvrage est inférieur à 3.000 exemplaires. Allez vous rentabiliser là-dessus.
Donc on reprend : pour un livre vendu 20€, le diffuseur et le distributeur prennent 54% de marge avec une TVA à 5,5%. Il reste donc 8,34 €. Sur ces 8,34€ les droits d’auteurs sont de 10% sur le prix de vente auxquelles il faut rajouter les charges sociales soit presque 20%. Il reste donc 4,58€ à l’éditeur. Ces 4,58€ doivent servir à rémunérer les relecteurs, éditeurs internes, imprimeurs (payés en avance), les attachés de presse et toute la chaine interne à l’éditeur.
Alors cher ami frustré, avant de dire n’importe quoi, de cracher sur celui qui tire le char, à savoir le PDG de la boite, celui qui permet que tout fonctionne, renseignez-vous. On voit bien le manque total d’éducation commerciale dans ce pays qui croit encore aux vieilles lunes d’un communisme sanglant. C’est devenu le propre de notre pays : la jalousie et l’envie, sans pour autant pousser à la créativité.
Pitoyable, vous avez dit pitoyable ?


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