@I.A.
Merci de votre attention, mais n’est-ce pas plutôt l’humanité qui a voulu fixer des règles différentes de celles résultant de la condition de chacun, dans une interdépendance hiérarchisée par les hasards de la naissance et son héritage génétique, social et culturel ?
C’est en tout cas précisément de cela qu’il s’agit, dont je me permets de vous livrer cordialement le pourquoi, puisque le sujet semble vous intéresser.
Pourquoi la pyramide sociale
S’il
arrive à l’auteur de s’attribuer le titre de
chercheur, c’est parce que ceux qui le portent s’honorant de ce
qu’ils trouvent, il a la conviction d’avoir quant à lui levé le
voile sur une relation entre la condition humaine et le caractère
incontournablement pyramidal de toute société fondée sur
l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, comme l’est
celle des êtres humains.
Étrangement
ignorée, négligée, voire niée, par tant d’experts patentés,
dont bon nombre passent leur vie à copier leurs prédécesseurs, le
fait lui a semblé suffisamment mériter attention pour y appliquer
sa curiosité, sans pour autant avoir la prétention d’avoir fait
une découverte. N’était-il pas en effet plus que probable que
bien d’autres en aient eu conscience avant lui ? Tenter de
partager cette vision de la société, allait donc inévitablement à
l’encontre d’un ordre et d’intérêts établis de longue date,
après s’être fondés sur des croyances moins rationnelles, mais
dont s’accommodait une espèce que la révélation d’une autre
Vérité ne peut que conduire à la remise en cause de la
soumission de l’immense majorité de ses membres à des sentiments
et à des émotions les ayant conduits à bâtir et à
continuer de progresser, envers et contre tout, par la colonisation
et la mise en esclavage de ses semblables, en s’accommodant du
désordre planétaire permanent en résultant, ainsi qu’au développement incessant de la pauvreté, en dépit d’une
fratricide autant qu’impuissantes lutte des classes, opposant
riches et pauvres, moins par compassion à l’égard de ceux-ci que
par détestation de ceux-là.
L’auteur
eut pu se contenter d’approfondir le simple concept de “pyramide
sociale”, sans en approfondir les implications ; mais encore
eut-il fallu que ce vocable ne fut pas bizarrement absent de
l’abécédaire des sciences dites humaines, comme en attestent par
exemple – en France – le dictionnaire Larousse de sociologie
(1959) et le Dictionnaire des inégalités d’Armand Colin (2014),
pourtant rédigés par des dizaines de spécialistes en ce domaine.
Même le web, à l’époque où débuta son travail, avec notamment
Wikipédia, ce réseau social aux prétentions “encyclopédiennes”,
élude cette mention, lui préférant “stratification sociale”
tout en prétendant, bien à tort comme indiqué ci-dessus, qu’il
relève du lexique sociologique courant ; c’est d’ailleurs
ce qui l’a déterminé à rechercher les raisons d’omissions
aussi étranges.
N’y
avait-il pas alors lieu de s’interroger sur les raisons pour
lesquelles les pouvoirs qui mènent le monde ont pu lui dissimuler le
caractère structurel de sa condition, et ce qui en résulte pour ses
représentants ainsi que pour leur environnement ?
Car
c’est ainsi que l’interdépendance hiérarchisée des êtres
humains déjà évoquée comme résultant des hasards de la naissance
de chacun et de son héritage génétique, social et culturel, est
non seulement née avec l’être humain, mais n’a jamais cessée
d’exister et de croître avec sa population et l’économie qui
résulte de ses besoins vitaux et superflus. Au point que de nos
jours, faute de s’être préoccupés ni de ce qui aboutit à une
prolifération humaine, ni d’améliorer la condition des plus
déshérités, les maîtres sont submergés par la multitude de leurs
esclaves, premières victimes d’une anachronique lutte des classes
revendiquant des avancées sociales devant tout à un progrès
technique et scientifique s’étant moins soucié d’éthique que
de confort.
Bien
sûr, les peurs ataviques, l’angoisse existentielle et la vanité
d’une espèce ayant conscience d’elle-même ne peuvent que
difficilement la dispenser des secours que lui procurent depuis
toujours ses croyances les plus incertaines, qu’elles soient
religieuses, politiques et même parfois scientifiques. Mais la
reconnaissance de la vérité pour ce qu’elle est, n’est-elle pas
la première des conditions, pour vaincre une crédulité poussée
jusqu’à l’obscurantisme ? Toujours est-il qu’une
curiosité ainsi éveillée peut conduire à s’interroger et tenter d’agir structurellement sur sa condition, à
partir de sa mise en évidence ; pour autant qu’il ne soit pas
trop tard.
En
résulte en tout cas une réflexion à propos
de la relation entre la condition humaine et une structure sociale
pyramidale, généralement admise comme représentative de
l’humanité ; non sans préciser que menée sans prétention
scientifique, elle n’en repose pas moins, méthodologiquement bien
qu’en toute simplicité, sur les propriétés géométriques du
polyèdre pyramidal, ainsi que sur des faits et chiffres
officiellement admis, et accessibles à tout curieux décidant de s’y
intéresser.
Dénonçant
la plus grande honte de l’humanité qu’est la pauvreté profonde,
absolue, réservée depuis toujours à la multitude qui
loge inéluctablement à la base de la Pyramide sociale, dans sa
coïncidence avec le niveau zéro d’une richesse collective aussi
démesurée que mal partagée, sans que quiconque – à commencer
par tous ceux qui se flattent de charité ou de solidarité –
semble avoir observé ce phénomène ni s’y être jamais
spécialement arrêté, alors que c’est de toute évidence là que
se situe, structurellement, le point sur lequel la société a
toujours eu la possibilité d’agir en s’isolant structurellement
de ce niveau zéro, sans jamais s’y résoudre.