@Eric F
« A propos d’évolution récente en matière de Realpolitik
que vous évoquez, les soutiens occidentaux de l’Ukraine ne semblent plus guère
croire possible une reconquête des territoires occupés, voire même de pouvoir
mener une ’’contre offensive’’ spectaculaire annoncée depuis des mois. On
entend moins parler de fourniture d’avions (ceci dit, vues les batteries
anti-aériennes, on ne sait pas s’ils pourraient être utiles). Quant à
d’éventuels pourparlers derrière les rideaux, je n’en n’ai pas la moindre
idée. »
La
situation est en train de se décanter en Ukraine. Les déplacements de
présidents, premiers ministres... se sont pratiquement terminés à Kiev, c’est
le président ukrainien qui se déplace, aujourd’hui, "pour maintenir cette ambiance d’une
Europe coalisée alors qu’en réalité, elle s’effrite."
Il n’a pas que cela, il y a d’autres éléments frappants, majeurs, irréversibles même je dirais qu’ils sont déjà en cours, dont une grande partie a eu lieu et qui a ouvert la voie au règlement du conflit en Ukraine, et c’est une affaire de temps. Et tous y sont pour.
Pour seulement une petite
preuve, après le déplacement du président ukrainien en Finlande et les Pays-bas,
un journal berlinois annonce à la une sa visite en Allemagne. Le gouvernement
crie à la trahison, comment le secret n’a pas été gardé en haut lieu. Et si
c’est le gouvernement allemand qui a laissé fuité ce secret, et qu’en réalité,
il ne voulait pas de visite officielle émanant de l’Ukraine. Une
possibilité ? Et c’est ce qui s’est passé et a obligé le président ukrainien de raccourcir son voyage ? Et puis ce n’est pas une raison qu’il ne vienne pas, il pouvait être dirigé en secret sur un aéroport militaire.
Une autre petite preuve, la
contre-offensive tant annoncée depuis des mois, elle tarde toujours. Aujourd’hui,
selon les médias, on parle c’est une question de jours, même d’heures. Au sens de la stratégie
militaire, normalement, on n’annonce jamais de contre-offensive ni d’offensive,
il y a l’effet de surprise qui est annulé et qui donne à l’adversaire de se
préparer et se renforcer qui plus est cet adversaire est la deuxième puissance
mondiale.
Comme
l’écrit la directrice du renseignement américain, Avril Haines, auditionnée par le Sénat
américain :
« Poutine
a très certainement fait le calcul que le temps joue en sa faveur, et qu’en
prolongeant la guerre, cela lui offre la meilleure voie permettant de sécuriser
les intérêts stratégiques de la Russie en Ukraine. »
Donc,
il y a un mvt derrière les rideaux qui ne dit pas son nom. Mais, il va le dire
quand tout sera prêt. Votre pensée vous a un peu dit des choses, Eric.
Remerciez-la pour ce qu’elle vous donne.
Merci
Eric pour le post.