@carnac
Chère amie,
Il faut arrêter de nous la jouer « la richesse des hommes qui font l’entreprise et tout le tralala ». Une entreprise passe un contrat avec ses employés : en échange de votre force de travail, je vous rémunère. Point final. Vous êtes engagés pour accomplir des tâches qui vous sont assignées le mieux possible. Certains en font leur vie d’autres leur corvée. C’est cela un contrat. Et vous devriez remercier votre employeur d’avoir fait en sorte de faire fructifier son capital pour créer et étoffer son activité et ainsi créer des emplois. C’est assez risible de voir la question de répartition des bénéfices de l’entreprise. Car la question est simple : pas de capital, pas d’entreprise, pas d’emplois. Or le capital est souvent constitué d’actionnaires qui prennent des risques en mettant leur argent. Ils ont aussi le droit d’avoir une rémunération du risque et de leur argent mobilisé. D’ailleurs beaucoup de caisses de retraite fonctionnent ainsi par capitalisation.
Et puis parler d’exonérations fiscales sur les entreprises qui se tapent, la CVAE, les taxes locales, la taxe pro, les taxes d’apprentissages (alors que ce sont elle qui forment réellement), les taxes sur les salaires, la médecine du travail (la plus grande idiotie à ce jour), qui sur 1.000€ de rémunération en paient 2.000€ réel, qui doivent se supporter les humeurs de leurs salariés, de leur inspecteur du fisc, qui doivent naviguer dans un dédale incompréhensible de lois en tous genres, souvent contradictoires souvent absconses... c’est se fiche de la gueule du monde. Je me rappelle encore de l’IFA, cet impôt imbécile qui était appliqué à toute entreprise, même déficitaire, en fonction du CA. C’est sûr, on coulait plus vite avec ça quand on était dans une passe difficile. Et les amortissements machines et toutes les fadaises du style.
D’ailleurs, si c’est si facile et profitable que ne créez-vous pas votre multinationale !
Il y vraiment que notre pays, miné par presque un siècle de gauchisme décadent, où les gens considèrent le chef d’entreprise et l’entreprise comme une vache à lait. Ailleurs et comme le disait Churchill on les considère comme le cheval qui tire l’attelage de l’état, car sans entreprises, point d’état mais l’inverse n’est pas vrai. On voit d’ailleurs où nous a mené cette soumission à l’état providence : un abêtissement généralisé de gens a qui il faut tout donner sans le moindre effort. Avant on se partageait la richesse et avec les gauchos, on va se partager la misère. Beau programme.