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Commentaire de velosolex

sur Rama Yade soutient Gims : Les enjeux d'une réécriture de l'histoire selon la couleur de la peau


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velosolex velosolex 15 mai 2023 17:41

@Eric F
Toute cette soupe démagogique, construit sur la fatuité, et mettant l’histoire qu’on voudrait être, derrière celle qu’on fantasme à un intéret, c’est d’oublier le fondement fondamental des inégalités, construits sur la fortune, le carnet d’adresse, et le pédigree. 
A mon avis, les gilets jaunes ont plus à voir avec les peaux rouges qu’avec ceux qui considèrent qu’à 50 ans, si t’as pas un rollex, tu as raté ta vie. 
Les inégalités ont explosé totalement depuis les années 80. On voit l’aspect pratique que peut avoir le wokisme, qui ne s’encombre pas de l’histoire sociale, au profit d’une histoire fantasmée, fonctionnant de façon binaire, afin de construire des archétiypes de domination, propices à des nouvelles revendications, légtitmités par le passé, pour ceux qui parviennet à imposer leur doxa insipide.

Au nouveau barème, être une femme ou un homo vous donne un bénéfice d’un point, une femme de deux, afin de réparer la mauvaise conscience. Mais faire partie des puissants vous donne un joker incalculable, que personne n’évoque. A moins que vous ne perdiez les pédales au Sofitel de New york, et qu’on veule vous tailler un sort, le ton envers vous sera toujours celui de la compréhension. Exit les disparités sociales. Le wokisme n’a pas lui « le capital » ni Bourdieu. C’est un mouvement sectaire basé sur l’émotion, et sur la légitimité fantasmé en argumentant une histoire à charge pour les autres. 
 
Noir-blanc, genré, fomme-femme....j’oubliais jeune vieux. Le mâle blanc la dedans de plus de 50 ans offrant le portrait type à honnir. A cracher dessus, comme sur Eddy Plenel, comme l’a fait Maïwen, dans un fait divers que la presse n’a pas trouvé bon d’évoquer, pour ne pas gacher la sortie de son dernier film. 

Que n’aurait on pas dit si cela avait été la position contraire ?...Il semble que les projecteurs de l’actualité sont plus orientables vers certaines personnes que vers d’autres, quelle que soit leur couleur de peau. 
On salue la vénalité, la bétise. On rampe aux ordres des puissants. Libé à fait un bon article sur le sujet, quand Mäiwen a été interrogé par Yann Barthès sur cette afffaire, entre bons amis.
  Barthès demande ce qu’elle pense de la décision de sa consœur Adèle Haenel de mettre un terme à sa carrière cinématographique. M. fait une moue de dépit et répond qu’elle trouve sa décision tristement radicale. On voit par là que certains agressent les journalistes quand ils sont dérangés, mais n’hésitent pas à faire la moue devant ceux qui ne parviennent pas à se coucher.....

Extrait. 
"Et l’on en vient à se demander ce qu’aurait pensé Yann Barthès si Maïwenn avait accepté de raconter l’affaire dans le détail ? Aurait-il ri ? Aurait-il compris ? Et au fond qu’y a-t-il à comprendre de tout cela ? Qu’y a-t-il à comprendre d’un monde où l’une affirme, avec fierté, être aussi vénale que le personnage qu’elle incarne à l’écran, quand l’autre abandonne son métier pour « dénoncer la complaisance généralisée du métier vis-à-vis des agresseurs sexuels »  ? Qu’y a-t-il à comprendre d’un monde où une actrice et un journaliste évoquent, dans un moment de complicité rigolarde, l’agression d’un autre journaliste, comme s’ils avaient fait le coup ensemble ? Qu’y a-t-il à comprendre d’une actrice qui juge « trop » radical, trop général, un cri de rage, mais semble trouver amusant d’agresser physiquement un journaliste ? Ce monde qu’on peine à comprendre, c’est le nôtre. Un monde en roue libre. Un monde qui à force de désillusions nous pousserait presque à gueuler, si seulement on en avait le courage : « Je vous annule de mon monde. Je pars. Je me mets en grève. »


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