@Ruut
J’ai beau dire ce que je dis, les gens n’arrivent pas à l’entendre.
Je vais reprendre tous vos points, parce qu’on me parle peu et que cela m’éclaire.
— J’ai refait ma vie.
— Je dis que je suis un homme déconstruit parce qu’il y a une demande politique forte à déconstruire la virilité et la masculinité. J’emploie une expression courante pour me faire comprendre. J’ai partagé tout avec mon épouse à propos des enfants et de la maison. Aucun des reproches que certain(e)s font aux hommes ne s’applique à moi (les juges l’ont bien dit : je m’occupais tellement de tout que, selon eux, avec la diffamation portant sur ma mère, j’empêchais mon épouse de s’occuper de tout avec moi). J’emploie donc une expression que tout le monde doit comprendre en ce moment.
— Tout va bien avec mes enfants. Je m’occupe d’eux, je me suis toujours occupé d’eux. Pas de problème.
— J’avance malgré cette privation de mes droits, j’avance, je ne vois pas ce qui vous permet de dire autre chose.
— Je ne râle pas, j’informe mes concitoyens de ce que quatre juges et leurs trois envoyés ont dit et fait au nom du peuple français, au nom de toutes et tous, au nom de mes lecteurs.
— Je ne me lamente pas, je cherche des alliés pour reprendre le combat juridique, je cherche de la presse, de l’édition. Je suis allé en appel, tellement les textes qui avaient appuyés la décision étaient insupportables de faussetés, de mensonges de haine, d’inconsistance (il y avait des points incompatibles entre eux:par exemple l’assistante sociale dit qu’il n’y a pas de difficulté à ce que j’ai la résidence du fils ainé, que je lui donnerai « léducation virile dont ce jeune adolescent a besoin », alors que les trente pages de textes disent que je me prends pour la mère de mes enfants. ça répond à votre remarque, je suis un exemple pour eux)
— J’agit avec mes moyens : j’informe, j’informe, je cherche des alliés (je ne compte pas sur vous, c’est sûr)