@tashrin
Je ne peux valider ce que vous affirmez sur le christianisme. Le Dieu des chrétiens nous a fait libre et il vous faut deux ans d’enseignement et de discernement avant de prétendre au baptême catholique et vous sortez quand vous voulez, sans formalité. Tout l’inverse des idéologies.
Le Christ n’a enseigné qu’un salut après la mort, salut qui passe par l’acceptation de l’amour de Dieu. Vous avez donc le droit, avant cela, de vous comporter comme un truand, mais dans ce cas, il sera plus difficile, voire impossible d’accepter l’amour de Dieu le moment venu. Accepter cet amour signifie entrer dans un chemin bilatéral de pardon et plus on a à se faire pardonner, plus c’est difficile. Pareil pour le pardon à donner. Saint Augustin affirmait fort justement que l’enfer est le paradis des orgueilleux. Néanmoins le « bon larron » crucifié en même temps que Jésus nous montre que cela reste possible. Je soupçonne qu’il n’avait jamais entendu parler d’amour avant de croiser Jésus.
En temps que chrétien, vous avez le droit, voire le devoir, de chercher la vérité par tous les moyens possibles. Cela a permis le développement scientifique ou le droit à un avocat dans un procès. La recherche de la vérité sur la Bible est aussi un devoir et les chrétiens ne craignent pas les travaux des historiens. La science nous permet de séparer ce qui vient de Dieu de ce qui vient de l’homme dans la Bible en replaçant le texte dans son contexte... Vous n’aurez jamais de preuve de l’existence ou de l’inexistence de Dieu, alors sentez-vous libre. Pas de preuve, mais si vous cherchez Dieu, il peut vous donner, à vous personnellement, des faits vérifiables sur son existence, ce genre de faits que recherchent les scientifiques dans mon genre. Le baptême n’est pas obligatoire pour le salut chrétien et ne garantit pas ce salut, mais il peut aider. Si vous n’êtes pas intéressé, personne ne vous le reprochera. Après, c’est vous qui voyez.
Sur le lien entre politique et religion j’aurais tendance à valider, sauf que pour les chrétien, nous avons un historique de 2000 ans de disputes. De tous temps, ceux qui veulent le pouvoir temporel veulent également le pouvoir sur les Esprits. Parfois les religieux, même chrétiens, entrent dans ce jeu grâce aux avantages et à la tranquillité qu’ils peuvent en tirer. Mais les Evangiles font nettement la séparation entre le pouvoir temporel et la foi (« rendez à César... ») et associent le pouvoir à Satan « Alors le diable l’emmena plus haut et lui montra en un instant tous les royaumes de la terre. Il lui dit : « Je te donnerai tout ce pouvoir et la gloire de ces royaumes, car cela m’a été remis et je le donne à qui je veux. [c.f. Sourate 3, 26 du Coran où ce pouvoir est attribué à Allah] Toi donc, si tu te prosternes devant moi, tu auras tout cela. » (Luc 4, 5-7) ». Dieu ou Satan, il faut choisir.