@ Eric F
« ’’Moyen terme’’, ’’quelques mois’’, c’est extrêmement évasif. Or les militants du ’’droit à mourir’’ relient cette question au degré de dégradation physique ou mental, et non pas au délai avant la mort . »
Précisément, il appartiendra aux rédacteurs de la loi de préciser si elle doit prendre en compte un délai ou une gravité de pathologie, indépendamment du temps qu’il reste à vivre.
Pour les « mineurs et (de) la détresse psychique », rien ne dit que Macron pourra, au final, imposer sa vision de la question posée par ces cas, que ce soit dans le cadre de la loi ou d’une modification ultérieure.
A cet égard, il ne faut pas être hypocrite. Je connais le cas d’un jeune de 19 ans qui a été euthanasié (en toute illégalité) à sa demande et celle de ses parents. Le pauvre garçon, atteint de la maladie des os de verre, qui n’en pouvait plus de souffrir atrocement dans son corps et dans sa tête, se savait condamné à échéance de quelques semaines à quelques mois.
"Ce que le corps médical redoute, c’est que le suicide assisté devienne une façon normale de mettre fin à ses jours et que les personnes âgées subissent une pression sociale’’
Ce ne serait possible que dans le cadre d’une loi très libérale au sens anglo-saxon du mot. A priori, rien à voir avec le projet de loi en vue, plutôt du genre très restrictif.