On
gagnera du temps chaque fois que l’on se rappellera que l’essentiel est de construire
et développer ensemble un programme de propositions afin de résoudre la crise
démocratique qui traverse depuis un moment déjà notre pays. Idem pour la
justice ou l’équité sociale, la responsabilité écologique, le pilotage de
l’économie etc..
L’outil
de ce travail est la NUPES. Savoir qui fera quoi au gré des échéances
électorales est bien sûr important mais n’aura un sens et un avenir et une
reconnaissance de nos concitoyens que dans cette démarche abandonnée par la
plupart des dirigeants politiques ces dernières années avec la réussite que
l’on sait. Condamnés à slalomer avec l’abstention qui signe leur
délégitimation.Et qui malheureusement
nous confine nous citoyens dans une relative impuissance.
Qui
l’a dit. Récemment, Jean-François Rufin, Olivier Faure et Jean-Luc Mélenchon
interrogés bien sûr leur candidature par des journalistes inspirés qui ne sont pas
près de s’arrêter.
Comment se fait-ce que cette réponse passe inaperçue dans
les chants de sirènes de nos amis des médias ? Pourquoi ce jeu incessant
sur les « personnalités » si ce
n’est pour nous enfermer dans la sarabande des sondages et son commerce, l’inflation des éditoriaux, la guerre des
audiences avec l’espoir de faire avec de nous citoyens leurs girouettes.
C’est
ainsi qu’est née la NUPES avec le succès que l’on sait comme auparavant le mouvement des Insoumis. Nous sommes là loin
des enquêtes d’opinion qui permettent de plier un catalogue sur mesure pour
politicien en recherche de coups médiatiques, de combinaisons électorales
calquées sur la segmentation du corps électoral. Qui nous ont conduit à une
démocratie agonisante avec 70% des moins de 39 ans qui restent à la maison lors
de législatives. Ne laissons plus passer la chance du redressement qui est
devant nous.