Et
il y en a qui disent que j’exagère quand je parle du double emploi tenu par la
maison extrême-droite ( l’épouvantail et/ou le canot de sauvetage du système en
place en déliquescence avancée) dans la comédie politico-médiatique et la fabrique
de l’opinion publique. Qui réussit tellement bien d’ailleurs que plus de la moitié
d’entre nous ne votent plus au bénéfice des régisseurs de la comédie bien sûr.
Mécanique
redoutable et efficace (nous nous en sommes bien mordu les doigts jusqu’ici) mais partie maintenant pour s’enrayer en
raison de la leçon involontaire que la macronie a cru malin de nous donner en
réveillant en nous
le citoyen endormi.Croyant nous imposer sa retraite avec sa
victoire à la Pyrrhus.
L’auteur
lui, habile, cherche à nous éloigner à grands pas, nous rejouant d’avance la tartufferie du front
républicain, de la situation politique issue de la présidentielle, des
législatives et de la lutte économique, sociale et démocratique que nous venons
de vivre et dont nous ne sommes pas sortis.
Dans
ce monde, quand on réclame plus de démocratie et de justice sociale on est
taxée d’être d’extrême-gauche et quand on vote ( c’est vrai qu’on a reçu entre
50 et 60 mandats sur 89 de LR et LREM) des miettes pour les classes moyennes et
populaires et préserve le jackpot pour les supernantis tout en criant taïaut
sur tout ce qui ressemble de près ou de loin à un immigré sans oublier de
sermonner (pour faire un clin d’œil au MEDEf ) les gaspilleurs qui
oublieraient la dette, on se dit chagriné d’être réputé mériter ce que l’on
revendiquait hier à voix haute et encore aujourd’hui entre amis, le drapeau de
l’extrême-droite. Qui recouvre bien plus que le fond de xénophobie et le goût de l’autoritarisme qui nourrit les discours des professionnels du
moralisme étrangement discrets sur ces points fondamentaux.
Il
y a une arnaque en cours. Qui a besoin de notre amnésie, notre crédulité (dans
des sondages sur mesure par exemple) ou de notre découragement.M’est avis que ce sera de plus en plus difficile de conduire les moutons dans le cul-de-sac.