@SilentArrow
Bonjour, merci pour votre appréciation.
Reprenant le célèbre couplet, c’est un petit clin d’oeil à la culture française qui se meurt. Au temps où en France tout se terminait par des chansons. Il y a bien longtemps que les Français ne chantent plus et sont passés de la tristesse à la terreur. Tout va très bien en effet pour les dirigeants. Ils pètent dans leur jus. C’était prévu que la loi sur les retraites passe, les syndicos ont fait le taf, c’est-à-dire occuper les énergies étroitement circonscrites entre les grands ballons publicitaires, et le service d’ordre syndical, les discours avant et après les élections syndicales, et le déversement continu des forces de l’ordre contre le peuple qui, sincère et particulièrement éprouvé s’est dit qu’une fois de plus, la rue lui servirait d’agora pour exprimer sa révolte. Elle ne lui servit que d’exécutoire et le gouvernement d’exécutoire de tout ce qui va entraîner la fin de notre civilisation. Nous nageons dans le sordide.
Ce qui vient de se passer à Bordeaux, à Annecy et le crime abominable de la petite Lola il y a quelques moits, viennent se rajouter au reste.
La France est devenue un chancre immense où quelques désespérédos se disent qu’on peut encore en sauver quelque-chose. Mais quoi ?
La pourriture s’étend, la moisissure intellectuelle s’installe définitivement. Nous, les Français, n’avons pas su préserver celle-ci, cette terre où nos anciens ont bataillés vainement lors de deux guerres croyant naïvement que le véritable ennemi était celui qu’on lui désignait du doigt. Je pense à 1914/18
Cela continue, le doigt conducteur aligne ses méfaits et le regard éteint de nos contemporains le suit docilement...
Je ne crois plus en rien.