@I.A.
et donc l’oligarque serait celui dont nous serions un serviteur (un larbin ?)...
Avec notre p’tit Fanfaron (un mâle coureur de jupon), puis notre p’tite Noisette (moins encline aux vapeurs des ruts mâles) deux phénomènes que certains diraient bâtardés, pas pur sang, plutôt genre « espagnol breton » pour situer l’espèce comme disait notre petit Martin à qui voulait s’entretenir de leur race, de tout cela, je me faisais un honneur de bien les nourrir, de les bichonner sans compter, de les câliner, d’essayer de leur apporter le meilleur, ils étaient part entière de la famille.
Je n’ai jamais bien su si je les promenais, ou s’ils me promenaient dans nos petites escapades quotidiennes... dont certaines m’avaient amené à de bucoliques rencontres tant animalières de leurs congénères canins, que bien humaines qui favorisaient l’humanité de notre quartier, nous rapprochaient en voisine et heureuse humanité.
Oui, en leur compagnie on ne peut plus très fidèle, adorablement aimante, j’ai parcouru au fil des années tant de kilomètres à pied que je ne saurais les compter, avec bonheur, par froids, frimas, neiges, pluies, et chaleurs estivales. Aucune de nos sorties n’a jamais été pénible pour moi, le plaisir de les voir gambader, japper leur joie d’aller balader, de leur curiosité du monde me raviver tous les jours, matins et soirs.
Comprenne qui pourra, car faute de l’avoir vécu, on ne pourrait en vouloir à ceux qui ne savent pas.
Cela me rappelle du coup, dans l’Odyssée de Homère, quand après un long voyage Ulysse revient à Ithaque (cette petite île dérisoire), que son chien devenu vieux, aveugle, ou mal voyant (je ne sais plus très bien), le reconnaît après tant d’années... et lui fit la fête à sa manière...