@Julien30
1) Être néolibéral, c’est automatiquement être de droite. Le libéralisme a été de gauche avant que ce mot ne prenne le sens en politique de libéralisme économique, qui est à l’opposé de la gauche. De plus, si on veut remonter loin dans le temps sur ce qui différencie la droite et la gauche, à l’origine, c’est juste une distinction entre monarchistes et républicains. Donc, forcément, au début, il y a pas mal de libéraux (au sens moderne) à gauche, mais ça n’a plus de sens aujourd’hui puisqu’il n’y a plus de monarchistes (enfin, presque plus).
Le social-libéralisme est un oxymore inventé par des membres de droite du PS.
2) Le FN puis RN a toujours été néolib. Le Pen père se ventait d’être le Reagan français. La PME Le Pen a mis de l’eau dans le vin de son discours libéral pour capter une partie de l’électorat populaire qu’elle convoitait, mais chacun peut constater que mis au pied du mur, les élus RN, que ce soit au parlement européen ou dans notre parlement, ne brillent pas par leur combativité pour contrer la réaction libérale. Les récents débats sur la « réforme » des retraites ont bien illustré cette attitude.
Par ailleurs, plus encore que ce qu’est devenu le PS, le RN est un parti d’élus, sans base militante, dont l’unique soucis est de lever des fonds publics à travers ses réussites électorales. Et ses élus et responsables sont tous contre les « taxes », les « charges » et autres prélèvement sociaux qui brident l’initiative des « créateurs de richesses ». Bref, le poujadisme en costard cravate, qu’est au fond le libéralisme économique.
Il y avait bien Philippot dont je ne met pas en doute le fibre sociale, mais il s’est fait virer. Et pour cause...